Féculents et prise de poids sont très souvent associés. A tort ! En cause : les régimes. Ils ont trop souvent pris les féculents comme cibles principales des « mauvais » aliments. Le pain, les pommes de terre, les pâtes et le riz, sans oublier non plus les légumineuses (lentilles, haricots blancs ou rouges, pois cassé, pois chiche, etc.) sont les victimes malheureuses et injustifiées de cette très mauvaise réputation.
Les féculents et les glucides
Il faut d’abord se rappeler que les féculents appartiennent à la famille alimentaire des glucides (et plus particulièrement des glucides dits »lents », ou « complexes »). Or les glucides doivent représenter entre 50 et 55 % de la ration alimentaire de la journée ! C’est la plus grande famille de nutriments représentée.
Les lipides, c’est-à-dire les graisses, représentent entre 30 et 35 % de la ration, tandis que les protéines, c’est-à-dire les viandes, poissons, oeufs ou autres sources végétales, représentent 10 à 15 % de la ration).
Les féculents sont donc indispensables, tous les jours, à chaque repas, pour arriver à ce taux quotidien. Ils sont le carburant de notre corps, comme l’essence dans la voiture. Ils nous permettent de « tenir » entre deux repas, grâce au glycogène qu’ils synthétisent après la digestion. C’est ce glycogène qui est utilisé pour faire fonctionner d’abord le cerveau et ensuite tous les muscles. C’est dire son importance.
Les féculents et les fibres
Les féculents apportent aussi autre chose : des fibres. Elles participent à la bonne régulation du transit intestinal, et à la satiété.
Ce qui peut faire grossir, ce sont les accompagnements de ces féculents : trop de fromage dans les pâtes, de beurre dans le riz ou sur le pain, de friture pour les pommes de terre, ou encore de lard avec les lentilles…
N’ayez donc plus peur de consommer les féculents – avec peu de graisses rajoutées ! Ils ne font pas grossir ! Il y a du choix, variez-les. Ils participent aussi à vous garder en bonne santé dans votre assiette.
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