Suisse – Nos amis helvètes ont découvert une nouvelle espèce, qui pourrait provoquer d’ici quelques années un désastre écologique.
Une nouvelle espèce invasive dans les lacs alpins
Si le lac Léman est connu pour ses activités nautiques et ses eaux paisibles qu’ornent un jet d’eau du côté de Genève, le calme n’était pas de circonstance fin mars dans le canton de Genève, deuxième ville du pays.
Selon la commission franco-suisse chargée de surveiller l’évolution de la qualité des eaux du Léman, du Rhône et de leurs affluents, la CIPEL, qui vient de publier un communiqué, les eaux sont menacées par la présence d’un prédateur jusque là inconnu.
L’animal a été repéré par des pêcheurs près de côtes sauvages, qui ne représentent que 3 % du lac mais restent la plupart du temps inexplorées, loin des berges aménagées.
Une menace sérieuse pour la biodiversité
Un pêcheur local, Robert Lévohne-Bine, s’est ainsi trouvé face à une carpe d’un nouveau genre, et l’a surnommée immédiatement « carpe-lion » en constatant son comportement particulièrement agressif. Il ne pensait pas si bien dire, car son véritable nom est proche, si l’animal a bien été identifié.
Le pêcheur a alors expliqué que la bête avait attaqué des carnassiers, et notamment des ombles chevaliers, déjà pas petits. Il s’avère que l’animal, s’il s’agit bien du même, n’est pas complètement inconnu mais très rare. Il s’agirait probablement de la carpe-tigre (de nom latin comedentis carnivore carpio).
La carpe-tigre a pour sale habitude d’attaquer des carnassiers, y compris de très grosses truites. A l’instar de la perche arc-en-ciel, elle pourrait, si elle se développe, menacer fortement l’équilibre de la faune locale.
Selon l’homme, contacté par téléphone ce matin : « c’était une grosse carpe, d’un mètre de long, avec une tête un peu allongée, petits yeux comme ceux d’un serpent et une sorte de petite excroissance sur la tête. La bête a essayé d’attaquer le bateau, j’ai alors tenté de lui mettre un coup sur la tête avec une bouteille de whisky mais elle a fui. Je n’aime pas frapper les bêtes mais il y a des limites, elle était très agressive, ça a fait pleurer Ti-Punch, mon boxer nain.«
Une menace pour l’éco-système
Plusieurs politiques locaux se sont exprimés, ainsi que des commerçants, y voyant des opportunités pour le tourisme : « certains ont bien la bête du Gévaudan ou le monstre du Loch Ness. Ici, nous avons potentiellement un monstre, et il est réel !«
D’autres locaux ont protesté, clamant que la présence de la carpe tigre menace fortement les lieux, et peut les empêcher, à terme, de développer d’autres zones privatisées. Selon M. Dupin, propriétaire d’une petite berge pavée, « c’est probablement un coup de ces sales écolos, ils ont dû introduire la bête pour clamer qu’on devait en faire plus pour l’éco-je-ne-sais-quoi des environs« . Une enquête est en cours.
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