Klamath bio : comment bien la choisir ?

Conseillée aux personnes actives, en pleine croissance, aux sportifs, aux étudiants, aux végétariens ou encore plus généralement aux personnes soucieuses de leur équilibre et de leur santé, cette micro-algue se développe uniquement dans un lieu : le lac Klamath aux États-Unis. Toutefois, tous les produits distribués en France ne se valent pas.

Rédigé par Séverine Bascot, le 14 Jun 2017, à 7 h 15 min
Klamath bio : comment bien la choisir ?
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De plus en plus populaire en France, la klamath bio (ou AFA pour Aphanizomenon Flos Aquae) est un complément alimentaire bien connu des naturopathes et de certains médecins, pour ses propriétés de stimulation du cerveau et du système immunitaire. Mais comment est-elle extraite et comment bien la choisir ?

Lire aussi : La klamath ou le dopage autorisé

Zoom sur la production de klamath bio

Grâce à son environnement combinant pureté de l’eau, pH neutre et bonne circulation des eaux, ce lac est le seul endroit au monde où peut pousser la klamath. Si elle est largement distribuée en France, il existe différentes qualités en fonction des méthodes de récolte (époque de l’année, lieux de récolte, techniques employées) et de production (épuration, contrôle, séchage, conservation, conditionnement).

En effet, certains récolteurs vont travailler de façon artisanale en prélevant l’AFA en surface depuis des barges sur le lac Klamath, alors que d’autres utilisent des systèmes de pompage, beaucoup plus violents.

Le séchage est une autre étape-clé qui peut créer des disparités entre les qualités des produits finis : l’AFA récoltée peut être d’abord congelée, puis utilisée au gré des besoins, après avoir été décongelée en passant dans un grand tube métallique qui envoie de l’air tiède pulsé. Même si cela n’altère pas le produit, cet air pulsé créé des mini-paillettes dans la klamath qui prend alors une couleur un peu plus foncée.

L’alternative réside dans un système de séchage ultra performant, via des caissons remplis d’air très sec et froid, plus écologique que la congélation.

Retrouvez les chiffres de la production de Klamath sur le Planetoscope

Quelle klamath choisir ?

De toute évidence, mieux vaut opter pour un produit récolté directement sur le lac, puis séché par le froid afin de conserver intacts ses nutriments vitaux. Vérifier également qu’il soit certifié par le label OTCO (Organic Tilth Certified Oregon) pour une klamath bio, 100 % naturelle, cultivée bien sûr sans ajout chimique et sans OGM.

Les compléments alimentaires ne peuvent en aucun remplacer une médication, ni une alimentation variée et équilibrée. Les informations données sur cette page n’ont pas pour but d’attribuer aux compléments alimentaires des propriétés de traitement, de prévention, ou de guérison d’une maladie, mais se veulent une aide utile au bien-être.

Si la klamath bio est disponible sous différentes formes : vrac, gélule, paillette, liquide, voire même congelée (aux États-Unis), la prise en comprimés reste l’option la plus simple, du fait d’une forte odeur d’algue, qui prend le dessus sur certains aliments.

Illustration bannière : Klamath bio – © OKcamera
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3 commentaires Donnez votre avis
  1. Je n’ai pas la connaissance bio-chimique de Touchart, mais une rapide recherche me fait douter des bienfaits et de l’innocuité de la Klamath.

  2. Attention, je suis surprise de la validation de ce complément alimentaire. J’ai travaillé quelques années à l’identification des cyanobactéries et Aphanizomenon flos aquae peut être toxique contrairement à la Spiruline
    Source MNHN : « A. flos-aquae est utilisée fréquemment comme complément alimentaire. Cependant, comme de nombreuses autres cyanobactéries, cette espèce a été décrite comme pouvant produire une diversité de toxines incluant des neurotoxines (anatoxines, saxitoxines) et des hépatotoxines (cylindrospermopsine). Certaines études s’intéressant à l’innocuité de ces compléments ont ainsi mis en évidence la présence de ces composés toxiques au sein de compléments alimentaires à base d’A. flos-aquae. ».

    • Il a récemment été démontré que l’AFA cultivée à Klamath n’a pas la possibilité génétique de produire des toxines.

      En fait la confusion entre l’AFA et les autres cyanobactéries du lac Klamath dure depuis des décades quand bien même il a été scientifiquement établi, à de nombreuses reprises et selon différents procédés que l’AFA de Klamath commercialisée dans le monde entier n’a JAMAIS été toxique.

      Ceci a d’ailleurs été un élément crucial à établir afin que Jacques Prunier, chercheur-biologiste Français, gagne son procés et obtienne en 2007 l’homologation Européenne de commercialiser l’algue bleu-vert de Klamath sous le nom AlphaOne (avec sa société SynerJ-Health).

      Explications détaillées ici : regeneration-naturelle.fr/lalgue-de-klamath-est-elle-devenue-toxique-lexplication-definitive/

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