Le jobbing n’est autre que l’échange ou la vente de compétences via des sites spécialisés entre particuliers, ou particuliers et pro.
Jobbing ? Un de ces mots dont l’internet a le secret… En bon français, il s’agit tout simplement d’entraide payante. Bref de l’échange ou la vente de compétences via des sites spécialisés. Le jobbing, puisque c’est ainsi qu’on l’appelle, est en plein essor, malgré les limites fiscales.
Le jobbing pour valoriser ses talents
Côté consommation collaborative, les outils sont variés. On trouve aussi bien des supermarchés collectifs, l’habitat collaboratif que des fab labs.
Les services, un principe vieux comme le monde ou presque
Si le mot jobbing s’est généralisé y compris en France, le principe, lui, n’est guère neuf. Il s’agit finalement de petites annonces de services ou de ce qu’on appelle aussi système d’échange local. Les plateformes de consommation collaborative se sont elles développées sous l’étiquette jobbing, mais l’idée derrière reste la même : un service d’entraide payant entre particuliers.
Les sites mettent donc en relation des particuliers : d’un côté on retrouve ceux qui sont en demande d’un service qui exige un certain degré d’expertise et de l’autre, les particuliers experts.
Plomberie, garde d’enfants, tâches administratives… Le service d’entraide payant entre particuliers touche bien des domaines
Des services entre particuliers variés – © Baza Production
Recourir au jobbing s’avère intéressant en cette période de crise et de pouvoir d’achat en berne. C’est un moyen d’arrondir ses fins de mois ou pour ceux qui sont à la recherche d’un emploi de « patienter » jusqu’au prochain CDI. Bien entendu, les personnes qui sont en demande de service y gagnent aussi puisque à prestation équivalente, le coût sera forcément réduit.
Les sites qui proposent du jobbing comme jemepropose.com par exemple, fonctionnent tout simplement sur le modèle des petites annonces.
De manière générale, il est possible d’effectuer ses recherches soit par géolocalisation soit par type de service ou les deux bien entendu. Ci-après une liste non exhaustive de quelques sites. Si déposer une annonce est gratuit, la plupart des sites prélèvent une commission sur les gains du particulier prestataire de services.
Quelques sites de jobbing
Il existe de nombreux sites de jobbing comme Petitsjob.fr, lancé par une chômeuse en fin de droit, Isabelle Durand, ou bien plus professionnel ou Yoomken qui se présente comme un réseau « social et solidaire. »
N°1 en Europe, youpijob met en avant le gain de temps que peuvent produire ces petits services rendus au quotidien. Il prélève 15 % des honoraires du « jobbeur », c’est-à-dire la personne qui a effectué le service.
1 an après son lancement en mars 2013, le site comptait 50.000 membres avec une moyenne de 12.000 annonces postées par mois. Le site ne prélève pas de commission pour la mise en relation des particuliers.
Buuyers propose une carte interactive en temps réel couplée à un moteur de recherche de compétences et profils afin de trouver rapidement un service près de chez soi. Le site prélève une commission de 3 à 10 % sur la prestation.
La communauté Frizbiz mise sur l’économie de partage et la consommation collaborative. Le site prélève une commission de 13 %.
Ce site de jobbing est principalement tourné vers les activités intellectuelles : petites rédactions, traductions, réseaux sociaux, logos. Au tarif de base de 5 euros se rajoutent des options.
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