La gelée royale pour soigner la maladie d’Alzheimer ?

Une protéine similaire chez l’homme à celle présente dans la gelée royale pourrait permettre de combattre les dégâts causés par la mort des cellules.

Rédigé par Paul Malo, le 5 Dec 2018, à 10 h 00 min
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Encore un miracle à attribuer aux abeilles : leur gelée royale pourrait faire avancer la recherche contre les maladies neurodégénératives.

La royalactine, la protéine clé de la gelée royale

Décidément, on ne cesse de découvrir les bienfaits de la gelée d’abeille, dont la consommation est recommandée pour la santé depuis des temps immémoriaux. Cette fois, ce sont des chercheurs de l’université de Stanford qui ont découvert qu’elle pourrait faire avancer la découverte d’un remède à la maladie d’Alzheimer.

Qui n’a jamais entendu parler de son influence positive sur le vieillissement, la fertilité et le système immunitaire ? Selon la publication de ces chercheurs, dans le journal Nature Communications, une protéine similaire chez les humains à la royalactine, le composant actif de la gelée royale, pourrait permettre de créer des cellules qui s’auto-régénèrent(1).

Sur des souris, la royalactine a permis à des cellules de se régénérer, ce qui suggère que cette protéine a des effets biologiques sur d’autres espèces. Les chercheurs se sont donc demandés si une protéine similaire à la royalactine des abeilles pourrait être active chez les humains.

gelée royale

Les bienfaits de la gelée royale sont connus depuis des temps immémoriaux. ©JPC Prod

Une super protéine baptisée Regina

Chez les abeilles, la royalactine active un réseau de gènes qui boostent l’aptitude des cellules souches à se régénérer. Ainsi, un organisme peut produire plus de cellules souches pour se réparer lui-même. En poussant leur recherches, les scientifiques ont fini par trouver une structure similaire chez l’homme : une telle protéine est active aux premiers stades du développement de l’embryon humain.

Les protéines étant similaires quelles que soient les espèces, elles doivent aussi permettre d’obtenir les mêmes effets. Cette protéine, que les chercheurs ont baptisée Regina, en hommage à la reine des abeilles, pourrait permettre, bientôt, de concevoir bientôt de nouveaux traitements pour les dysfonctionnements causés par la mort de cellules, comme la maladie d’Alzheimer ou les faiblesses cardiaques.

Illustration bannière : La reine et ses ouvrières – © Ivan Mayanovic
Références :
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1 commentaire Donnez votre avis
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