Qu’ils soient sauvages, à pépins ou à noyau, ces fruits méconnus et étonnants sont de véritables alliés pour la santé de ceux qui ont facilement accès à eux ! Découvrez quelques-uns de ces fruits particuliers…
Fruit méconnu n°1 – Le kiwaï
Originaire d’Asie (Chine, Japon, Corée, Taïwan) et de Sibérie, le kiwaï est tout simplement le cousin du kiwi. Mais les différences entre les deux fruits sont tout de même bien présentes. Le kiwaï, plus petit que le kiwi, a la peau lisse et verte, et sa chair tire vers le rouge contrairement à celle de son cousin. Il est aussi beaucoup plus sucré que le kiwi.
Riche en calcium, en phosphore et en vitamine C, le kiwaï se consomme frais, pelé ou non. Il sert également à la préparation de confitures, de tartes, de sorbets, etc., mais accompagne aussi très bien un magret, par exemple.
2 – La pomme malacca
Originaire de Malaisie en Asie du Sud-Est, et introduite aux Antilles au XIXe siècle, la pomme malacca, aussi appelée pomme d’eau, ressemble à une petite poire allongée de couleur rouge pourpre.
La chair de la pomme malacca est blanche, croquante et parfumée. Sa qualité principale réside dans sa grande teneur en eau. Ce fruit exotique désaltérant, mais un peu fade, se déguste cru ou en jus. En Asie, il est utilisé pour la préparation de gelées et de coulis.
À savoir :
Les fleurs en forme de petits pompons rose fuchsia du jambosier rouge (l’arbre qui produit les pommes malacca) peuvent aussi être consommées, en salade par exemple.
3 – Le tamarin
Originaire d’Afrique, le tamarin ressemble beaucoup à un gros haricot. Sa coque brune et cassante entoure des graines enveloppées dans une pulpe sucrée et acide. On peut consommer le tamarin à l’état brut, ou sous forme liquide ou de pâte.
Cultivé en Inde et répandu dans les pays tropicaux, le tamarin a de multiples vertus. Toutes les parties du tamarinier sont d’ailleurs utilisées en médecine traditionnelle.
Riche en vitamine A, B1, B2, PP et C, le tamarin contient aussi du calcium, du potassium, du fer, du phosphore et du sodium. La pulpe qui représente 40 % de la gousse, est riche en pectine et en sucre simple (20 à 40 %).
Le tamarin est bon pour le foie, les reins, facilite la digestion grâce à ses propriétés laxatives et constitue un véritable antiseptique contre les ulcères.
Fruit méconnu n°4 – La gigérine
Également appelée méréville, citre, courge barbarine ou encore melon d’Espagne, la gigérine est une espèce de pastèque à tiges rampantes. Ce fruit ovale à peau marbrée, vert foncé et blanc, peut peser entre de 3 et 5 kg.
Sa chair, blanche et peu sucrée, n’est pas comestible telle quelle, mais cuite sous forme de confitures, gelées ou tartes.
La gigérine qui contient peu de matières grasses et pas de cholestérol, est réputée pour être riche en antioxydants.
5 – L’olive d’automne
Rien à voir avec notre célèbre olive ! Juteuse, l’olive d’automne est originaire d’Asie du Sud-Est (Chine et du Japon où on l’appelle baie d’argent).
Grosse comme une groseille, rouge et piquetée de petits points blancs, elle a une saveur de pêche un peu acide. Sa graine est aussi comestible.

Olives d’automne prêtes à la récolte © Benjamin Simeneta Shutterstock
Connue pour sa richesse en lycopène, un antioxydant puissant dont les taux dépassent ici 17 fois ceux de la tomate, elle est également une bonne source de flavonoïdes et de vitamine E
6 – Le jaboticaba
Natif d’Amérique latine, le jaboticaba est un fruit rond à peau épaisse violette foncée. À l’intérieur : une pulpe blanche et translucide pourvue de graines. Certaines variétés de jaboticaba ont la texture et la saveur du raisin. Excellente crue après avoir enlevé la peau et les pépins, le jaboticaba se consomme également en gelée, en liqueur, en sorbet, ou en confiture.
Il est consommé au Brésil pour soigner l’hémoptysie, l’asthme, la diarrhée et la dysenterie ainsi qu’en gargarisme pour apaiser l’inflammation chronique des amygdales. Des propriétés anti-vieillissement, anti-inflammatoire et antioxydante lui sont également largement reconnues.
7 – La surelle
Originaire de Madagascar et très répandu en Asie du Sud-Est, ce fruit globuleux que l’on appelle aussi girembelle, surette ou groseille étoilée, renferme une pulpe blanche, croquante, juteuse et très acide. La surelle ne peut être consommée crue pour cette raison. En revanche, les enfants les apprécieront cuits et glacés au sucre. Dégustée volontiers en sirop, en sorbet, en punch ou rhum arrangé, la surelle permet de préparer des sauces aromatiques, vinaigre et vin en Asie.
La chair du fruit est riche en fer, juteuse et rafraîchissante. La surelle est diurétique et purgative, elle peut aussi être utilisée pour tonifier le foie.
Fruit méconnu n°8 – Le kaki
Originaire de l’est de la Chine, du Japon et de la Corée, mais présent à la Réunion, au Brésil et autour du bassin méditerranéen, le kaki ressemble à une tomate de couleur jaune à orangée à maturité, selon la variété. D’une saveur douce, le kaki se déguste frais, séché, confit, en sorbet, etc. Sa pulpe est juteuse et un peu fibreuse.

Kaki en cours de séchage au Japon © buttchi 3 Sha Life Shutterstock
Particulièrement sucré, le kaki est riche en potassium, en vitamine A et en polyphénols. Il contient également carotènes, lycopènes et xanthines en quantité notable et très peu de sodium. Le kaki est d’autre part très énergétique, avec 270 à 360 kJ pour 100 g.
9 – La narangille
Originaire de l’Amérique Centrale, et appelée lulo en Colombie, la narangille est un fruit de couleur jaune, surtout utilisé dans la fabrication de jus frais, de gelées, de marmelades et de sorbets.
Outre son goût, la narangille étonne par sa richesse en protéines, vitamines, minéraux et pepsine, une enzyme digestive.
10 – L’asimine
Originaire d’Amérique du Nord et peu répandu en dehors, le fruit de l’asiminier ressemble à une mangue de couleur verte et contient plusieurs graines noires de 2 à 3 cm de long.
La chair jaune de l’asimine est crémeuse dotée d’une saveur rappelant à la fois la banane et la mangue. Aux États-Unis où on l’appelle pawpaw, le fruit se consomme en sorbets, en yaourts ou dans les pâtisseries. Il est nécessaire de le conserver au réfrigérateur (environ une semaine).
L’asimine contient de la vitamine C, de la méthionine, un des acides aminés essentiels, par contre on y trouve aussi des acides gras saturés.