L’électricité solaire imbattable à partir de 2020, selon l’Ademe

Dans une étude intitulée « Photovoltaïque français, bilan et perspectives », l’Ademe s’intéresse à l’évolution du modèle économique dans l’Hexagone et il semblerait que l’énergie solaire n’a pas fini d’évoluer…

Rédigé par Hugo Quinton, le 14 Jan 2016, à 18 h 00 min
L’électricité solaire imbattable à partir de 2020, selon l’Ademe
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Selon les résultats de l’étude de l’Ademe, certaines installations de production d’électricité solaire pourront être rentables sans subvention en France après 2020, au moins dans le sud de la France, grâce à la baisse des coûts de cette technologie.

Le coût d’installation a été divisé par quatre en sept ans

Dans son document, l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie précise que l’énergie solaire est d’ores et déjà compétitive par rapport à d’autres sources d’énergie dans de plus en plus de pays du monde.

En France, cela concernera les centrales solaires au sol et les panneaux solaires installés sur les grandes toitures des bâtiments tertiaires ou industriels qui leur permettent d’autoconsommer le courant qu’ils produisent, détaille l’Ademe(1).

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Ces dernières années, le coût d’installation des panneaux photovoltaïques a considérablement baissé, En France, il a ainsi été divisé par quatre entre 2007 et 2014 pour une centrale au sol. Selon l’Ademe, le coût des composants des panneaux solaires pourrait encore baisser en France de 35 % d’ici 2025.

L’amélioration des rendements des cellules photovoltaïques, déjà à l’oeuvre, devrait se poursuivre ainsi que la baisse de leurs coûts de fabrication. Les tailles des usines de production, notamment en Asie et aux États-Unis, ont considérablement augmenté, permettant aussi des économies d’échelle.

Dans son étude, l’Ademe aborde également le sujet de l’autoconsommation qui devra bénéficier d’un cadre réglementaire spécifique. L’autoconsommation d’électricité produite à partir de panneaux solaires installés sur les toitures pourrait également bénéficier de la hausse des prix de l’électricité sur le marché de détail, juge l’Ademe. Plus les prix sont élevés, plus il est intéressant pour un bâtiment de produire lui-même l’électricité qu’il consomme plutôt que de l’acheter à un fournisseur extérieur.

Une liste de recommandations pour assurer la transition

Cela pourrait « faire émerger une autoconsommation rentable pour certains bâtiments tertiaires », assure l’Ademe, précisant là encore que cela concerne essentiellement le sud de la France, plus ensoleillé.

Enfin, l’Ademe accompagne son étude d’une liste de recommandations pour assurer la transition d’un modèle bénéficiant de subventions à un modèle sans soutien. Avec notamment la création d’une prime à l’investissement pour inciter au développement du solaire par des particuliers, des appels d’offres incluant des technologies innovantes pour soutenir la filière française, ou la mobilisation de l’investissement public dans les entreprises innovantes.

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2 commentaires Donnez votre avis
  1. En espérant que l’ADEME fera autant de propragande pour le solaire qui effectivement ne pollue pas le voisinage que pour les foyers feu de bois qui nous polluent la vie particuliérement en particules fines PM10

  2. Chacun appréciera le titre à clic de l’article, en décalage avec son contenu. L’ADEME a un discours bien plus modéré, et elle a bien raison de tempéré cet engouement médiatique pour une énergie bien trop diffuse pour des besoins autres que locaux.

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