Acheter des bouteilles d’eau ou choisir l’eau du robinet ? C’est un dilemme vite résolu, si on considère l’impact environnemental, mais également santé des alternatives.
Le verdict consoGlobe
Eau en bouteille : 6 / 10
Eau du robinet : 8 / 10
Le robinet, c’est bon
Le choix des bouteilles ne se justifie pas en France pour de multiples raisons. Sur ce plan entre bouteilles et robinet, c’est égalité. L’eau du robinet l’emporte largement quand on considère les impacts sur l’environnement et la question du budget.
Au global, selon les régions et votre consommation, boire de l’eau du robinet, même filtrée, revient beaucoup moins cher que boire de l’eau en bouteilles. De plus, les arguments sanitaires avancés pour l’eau en bouteilles ne sont pas avérés ou bien sont très subjectifs (le goût). Au final, acheter de l’eau en bouteilles n’est donc pas un choix rationnel, mais plutôt une question d’image, d’habitude ou de simple plaisir.
Témoignage : « J‘ai fait l’acquisition d’un filtre [d’une marque connue] à poser sur le robinet. C’est facile à installer et à utiliser. 2 positions sont accessibles : une pour l’eau ‘normale’ et une autre pour l’eau filtrée. Toute la famille a apprécié le changement : à table, mais également pour le thé qui est encore meilleur. Elle n’a pas d’arrière goût et semble plus légère. » Alison, 28 ans
Étonnant : Le réseau de distribution d’eau français est long de plus 800.000 kilomètres. Info : vous avez la possibilité de demander un contrôle de la qualité de votre eau par la DASS.
Et pour l’eau gazeuse, il faut bien acheter des bouteilles, non ? Les bouteilles d’eau gazeuse polluent autant que les autres. La solution pour l’eau pétillante, c’est la fontaine à eau gazeuse à la maison.
L’eau en bouteille est sûre, mais n’est pas une garantie absolue. Une enquête menée en 2006 dans 13 régions françaises sur des eaux minérales naturelles embouteillées en France ou au sein de l’Union européenne a montré que près d’un quart des eaux en bouteille examinées présentaient une composition non conforme aux teneurs indiquées ou aux normes en vigueur. Cette enquête menée par la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF) avait pour objectif d’évaluer les teneurs résiduelles :
- en fluor sur des eaux susceptibles de présenter des taux supérieurs à 1,5 mg/l mais ne comportant pas dans leur étiquetage l’avertissement relatif à la présence de fluor au-delà de ce seuil
- en bromates et en bromoformes pour les eaux susceptibles d’avoir été traitées à l’air enrichi en ozone mais ne faisant pas référence à ce traitement dans l’étiquetage
- en arsenic, en baryum et en manganèse.