Les poêles à bois en vitrocéramique
Les matériels actuels disposent très souvent de foyers fermés, offrant une vue panoramique sur la flambée grâce à des portes en vitrocéramique. Les poêles vitrocéramiques font partie des poêles à inertie forte.
En passant en quelques années de 50 à 70 % de rendement minimum, ils ont permis de diviser par 3 les émissions polluantes et d’économiser 30 % de bois. Parmi les poêles céramiques, on trouve les deux grandes catégories : classique ou à inertie, à choisir selon l’usage escompté.
Les poêles à bois post- ou double combustion
Les poêles à bois à double combustion ou à postcombustion sont des poêles à combustion améliorée :
- Un foyer principal brûle le bois grâce à un apport d’air « primaire » indispensable à la pyrolyse du bois.
- Un foyer secondaire brûle les gaz qui s’échappent du bois grâce à un apport d’air « secondaire ». On souffle l’air froid pris à l’extérieur dans le sens inverse de la flamme, ce qui force le feu à brûler vers le bas : les bûches se consument mieux.
Le choc entre air chaud des flammes et air froid extérieur crée des turbulences qui aident à brûler les gaz. Le rendement de combustion dépasse alors 70 %
Les poêles à double combustion sont donc munis de 2 chambres de combustion : un foyer principal et un second foyer qui brûle les gaz issus du foyer principal, grâce à l’adjonction d’entrées d’air supplémentaires.
- On parle parfois d’air « tertiaire » pour évoquer l’air qui circule le long de la vitre pour brûler les dépôts qui s’y accumulent.
Avantages : Le rendement est amélioré, la consommation de bûches réduite, la combustion est meilleure et plus écologique.
Où connecter le poêle ?
Si on injecte dans le poêle de l’air pris à l’intérieur, dans la pièce, on crée une dépression qui crée un appel d’air froid qui s’infiltre de l’extérieur. Il faut donc bien isoler. Mais le mieux est de brancher sa prise d’air sur l’extérieur. Certains poêles proposent cette option. Pour les poêles à inertie ou de masse, il faut bien sûr un clapet pour qu’une fois la combustion terminée, l’air froid ne viennent pas refroidir le foyer.
Les avantages du poêles à postcombustion
- A mi-chemin entre un poêle à bûches et une cheminée,
- Bien isolé, habillé de métal, de pierres de chamotte, de catelles ou de pierre ollaire, il offre des rendements élevés, de 60 à 85 %,
- Chauffage rapide des pièces : lorsqu’on l’utilise à plein, il se crée rapidement une chaleur élevée,
- Le bois est la source d’énergie la plus économique devant le gaz mais aussi l’électricité (40 €/MWh) – 0 à 2 heures,
- Très écologique : émissions de C02 et particules fines de 0,007 %
- De 1 200 à 4 500 € mais consommation 3 fois plus faible qu’un poêle bois classique et donc au final un chauffage très économique.
Les poêles à combustion inversée ou descendante
Autre innovation : les flammes sont contraintes à sortir sous la sole, ce qui autorise un meilleur contrôle de la combustion qui devient inversée. Ces poêles fonctionnent également mieux au ralenti que les modèles antérieurs.
Dans les anciens poêles à foyer simple, les gaz s’échappaient par la cheminée et l’énergie de la bûche était alors sous-exploitée. On laissait également les flammes se développer vers le haut, c’était la combustion montante.
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