La consommation de produits sucrés est celle qu’il faut le plus limiter pour rester en bonne santé. C’est d’ailleurs la famille d’aliments qui se trouvent tout en haut de la pyramide alimentaire : elle n’est pas indispensable à la vie. Mais est-ce une raison pour renoncer à toute gourmandise ?
Nos astuces pour limiter le sucre dans son alimentation
Le sucre n’apporte que des calories et aucun autre élément favorable à la santé, sauf le plaisir du goût sucré. Mais s’ils sont consommés de temps en temps et en quantités raisonnables – ces deux conditions doivent être réunies -, ils sont compatibles avec une alimentation équilibrée.
Limiter la consommation de boissons sucrées
Les sodas en particulier, mais aussi les jus de fruits – surtout ceux qui ne sont pas « frais » – sont très riches en sucre. Or ce sucre liquide est beaucoup plus vite absorbé par l’organisme qui a tendance à le stocker plutôt qu’à l’éliminer.
L’eau reste la boisson essentielle pour s’hydrater. Sur la table, avec les enfants, mettez de l’eau et rien d’autre ! Les boissons sucrées doivent rester une exception, un moment de fête, mais pas le quotidien.
Bien choisir les desserts
Terminer les repas sur une note sucrée est tout à fait compréhensible et est même une nécessité pour certains.
A réserver pour des occasions ponctuelles : les crèmes desserts, les yaourts aromatisés aux fruits ou au sucre ; les pâtisseries et les biscuits ; les glace ; les fruits au sirop ; le chocolat. Tous ces aliments se dégustent, lentement, pour mieux en profiter (et en manger moins !).
Et pour tous les jours, autant choisir des produits avec des teneurs en sucre raisonnables :
– les produits laitiers natures : à sucrer vous-mêmes pour mieux maîtriser les quantités, avec des confitures, du miel, du chocolat en poudre, du sucre blanc, blond ou brun, de la mélasse, du sirop d’agave ou d’érable, de la stévia, etc. (la saga des sucres 100 % naturels).
Les sources de sucre sont décidément très variées et participent au plaisir du goût.
– les fruits : entiers, en compote, en salade. Là aussi, les possibilités sont nombreuses. Privilégiez les fruits de saison, plus riches en vitamines et en minéraux.
Comment éviter les coups de pompe
Le petit creux de 11h ou celui de 17h correspondent à des moments critiques de la journée où la faim se fait sentir. On a souvent tendance à confondre ces moments avec des envies de sucre, et à se dire qu’il n’est pas nécessaire de manger car on ne mangera plus au repas qui suivra dans les heures qui viennent.
Deux solutions sont possibles, s’il s’agit bien d’une faim ressentie (le petit creux) :
1- il ne faut pas hésiter à manger. Il s’agit alors d’une collation ou d’un goûter (même pour les grandes personnes !), qui va permettre de tenir jusqu’au prochain repas sans qu’on ne se jette sur la nourriture parce qu’on a une trop grande faim, devenue ingérable. Au menu : des produits laitiers ou céréaliers, des fruits secs ou frais de préférence (comme ceux des desserts) si on a envie de sucré.
2- consommer plus de féculents lors du précédent repas : plus de pain, de céréales ou de pâtes, de riz. Ce sont des sucres complexes ( ou lents) qui conservent la satiété plus longtemps et permettent de mieux tenir le coup entre deux repas. Et qui ne font pas grossir si on les mange à sa faim, qu’on se le dise !
Bien lire les étiquettes
« sans sucre » : aliment très peu sucré qui ne contient pas plus de 0,5g de sucres/100g ou 100 ml de produit
« allégé en sucres » : aliment contenant au minimum 30 % de sucres en moins par rapport aux autres produits similaires
Donc « allégé » ou « sans sucres ajoutés » ne veulent PAS DIRE qu’il n’y pas de sucres ! Il y en a bien dans ces produits.
Avant de choisir, il faut les comparer à d’autres produits similaires, à d’autres marques, pour vérifier lesquels ont des taux de sucres inférieurs.