Que ce soit pour masquer une mauvaise odeur ou diffuser une odeur agréable chez soi, l’encens et les bougies parfumées ont sont tendances dans les ménages Français. Hélas, encens, comme bougies parfumées, ne sont pas sans conséquence sur la qualité de l’air et la santé.
L’encens et les bougies parfumées sont généralement synonymes de bien-être, chassant les mauvaises odeurs et répandant un parfum agréable, mais la vérité est bien moins bucolique…
Encens et bougies parfumées épinglés
La plupart des gens achètent de l’encens pour purifier l’air intérieur. Le marketing autour de ces produits met en avant des ambiances « zen » de manière à augmenter cette idée, un peu comme le font la marque Febreze et les autres désodorisants d’intérieur.
Il s’agit bien dans le discours marketing de « purifier l’air ». Une plaisanterie de mauvais goût quand on regarde dans le détail les substances que l’on respire quand les produits brûlent. Au final, l’air est encore plus pollué à cause de l’encens et des bougies parfumées. La faute aux substances toxiques présentes dans la plupart des produits censés désodoriser.
Bougies parfumées et encens sont très tendance dans la déco actuelle © Inna Dodo
De l’encens naturel ?
Un encens naturel proviendrait d’une plante, petite branche d’arbre ou fleur. Ces arbres et plantes sont rares et, de fait, en nombre insuffisant pour produire l’encens nécessaire à l’usage des populations : l’encens naturel est donc très difficile à trouver.
Ainsi, la plupart des bâtons d’encens sont chimiques, de la même manière que les bougies parfumées sont chargées en parfums de synthèse.
Les bâtonnets d’encens plus toxiques que la cigarette © Microgen
Une pollution massive de l’air intérieur
L’air intérieur est pourtant déjà plus pollué que l’air extérieur. En cause, la fumée du tabac, les moisissures, les substances dégagées par les peintures ou les revêtements de sol, mais également l’utilisation de produits d’entretien par exemple.
La pollution des encens et bougies est, quant à elle massive, car ils émettent dans les deux cas des polluants qui remplissent les pièces entièrement.
Les Français aiment pourtant beaucoup ces parfums d’ambiance. Un rapport de l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris)(1), montre que plus de 20 % des Français brûlent de l’encens dans leur habitation, et que cet usage est souvent bien ancré dans les pratiques, parfois depuis plus de 10 ans.
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