Comme chaque mois, de nouveaux changements sont annoncés au 1er mai 2025. Ces mesures concrètes modifient les équilibres économiques du quotidien.
Le 1er mai, symbole des luttes ouvrières, ne se résumera pas cette année à un simple défilé de banderoles. Derrière les jours chômés se dissimulent de nouvelles réalités économiques qui pourraient bien impacter votre budget. Baisse des factures d’énergie, revalorisation timide des aides sociales, mais aussi échéances fiscales incontournables : l’horizon du printemps 2025 ne s’annonce pas si léger.
Le 1er mai, le prix du gaz baisse enfin
C’est un petit miracle en pleine saison printanière. Selon la Commission de régulation de l’énergie (CRE), le prix repère de vente du gaz baissera de 6,4 % au 1er mai 2025. Le tarif du kilowattheure (kWh) pour le chauffage domestique plongera de 0,12412 euro à 0,1162 euro, et pour la cuisson ou l’eau chaude, de 0,1530 euro à 0,1451 euro. Une bonne nouvelle ? À nuancer. Car si la CRE annonce une réduction annuelle estimée à 5,4 % pour les foyers chauffés au gaz, soit environ 88 euros d’économies pour une consommation standard de 11 200 kWh par an, la baisse intervient juste à la sortie de l’hiver.
Comme le souligne Le Point, « cette baisse intervient après une longue période marquée par plusieurs hausses successives des tarifs ». De quoi relativiser l’enthousiasme ambiant. Le prix de l’abonnement reste inchangé, à 277,42 euros pour les logements chauffés au gaz et 114,30 euros pour les autres usages.
Chèque énergie : l’arlésienne du 1er mai 2025
Les ménages modestes devront encore patienter avant de pouvoir utiliser leur chèque énergie 2025. Habituellement envoyé au printemps, ce coup de pouce arrive exceptionnellement en novembre 2025, conséquence directe de l’adoption tardive de la loi de finances. Pour calmer la grogne, le gouvernement a recommandé aux fournisseurs d’énergie de « faire preuve de tolérance envers les usagers les plus vulnérables », comme le rapporte Le Point.
Mais en réalité, c’est surtout la patience qui sera mise à contribution. Le montant du chèque, oscillant entre 48 euros et 277 euros, reste inchangé, et son usage est prolongé jusqu’en mars 2027. Un retard de sept mois pour une aide censée compenser l’inflation énergétique.
Aides sociales : un relèvement minimaliste au 1er mai
Pendant que les factures tanguent, les aides sociales progressent, à pas comptés. Les prestations de la Caisse d’allocations familiales (CAF) (Revenu de solidarité active (RSA), Prime d’activité et Allocation aux adultes handicapés (AAH)) ont été revalorisées de 1,7 % en avril 2025. Les nouveaux montants applicables en mai 2025 sont les suivants :
- RSA pour une personne seule sans enfant : 646,52 euros (contre 635,71 euros auparavant) ;
- Prime d’activité pour une personne seule : 633,21 euros ;
- AAH : 1033,32 euros mensuels.
La campagne de déclaration des revenus a commencé depuis le 10 avril 2025 et se terminera selon votre département : Départements 1 à 19 : jusqu’au 22 mai 2025 ; Départements 20 à 54 : jusqu’au 28 mai 2025 ; Départements 55 à 976 : jusqu’au 5 juin 2025. Quant aux contribuables qui préfèrent la déclaration papier ou résident à l’étranger, ils devront l’avoir envoyée avant le 20 mai 2025, sous peine de pénalités. Enfin, les cotisations patronales évoluent : 0,3193 % pour les entreprises de moins de 50 salariés, 0,3233 % pour celles de 50 salariés et plus, Cotisation pour accidents du travail portée à 0,50 %, Contribution chômage fixée à 4 %.
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