Quand le « slow » gagne la high tech

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 21 Jan 2013, à 15 h 53 min
Quand le « slow » gagne la high tech
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« Chrono », « express », « ultra haut débit »… nous sommes tous toujours pressés et n’avons jamais le temps de rien. Du moins, c’est ce que nous croyons ! A vivre à 200 à l’heure, nous passons bien souvent à côté de l’essentiel. Face à cette tendance à zapper et à accélérer à tout va, le mouvement slow nous enseigne l’art de ralentir. Après la slow food, le slow travel, le slow design et toute une panoplie d’autres mouvements faisant l’éloge de la lenteur, le secteur de la high-tech se met lui aussi à ralentir.

Slow et high-tech, un oxymore ?

Mis à part abuser d’anglicismes et autres néologismes, le mouvement slow consiste à ralentir le rythme effréné de la vie moderne à tous les niveaux : l’alimentation avec la slow food, la beauté avec la slow cosmétique, l’éducation avec la slow school, les voyages avec le slow travel, la mode avec le slow wear, la décoration avec le slow design… Emergent même des tendances slow city et slow science ! Le maître mot est « ralentir » afin de mieux profiter de la vie.

slow-techAlors quand le mouvement slow s’arrête sur les produits high-tech pour créer la slow technology, il y a de quoi se poser des questions : n’est-ce pas un peu contradictoire ? Les produits high-tech, conçus justement pour nous faire gagner du temps nous aideraient alors à mieux le prendre ?

Le Journal of Personal and Ubiquitous Computing décrit le mouvement Slow Tech comme « un programme de conception de technologie visant à la réflexion et des moments de repos mental plutôt que l’efficacité de rendement. ». Le mouvement incite donc dans un premier temps à « débrancher » un peu, autrement dit, à freiner nos addictions technologiques. Il nous suggère de prendre conscience de nos automatismes comme celui d’aller sur Facebook sans même y penser, de tweeter, de tripoter sans cesse son smartphone, etc. et de s’autoriser quelques moments dans la semaine ou le week-end sans gadgets technologiques.
Mais le mouvement incite aussi à trouver d’autres interactions avec les produits high-tech. C’est ce que nous allons voir au travers d’une sélection d’objets slow tech.

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La suite p.2> Sélection d’objets slow tech

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

2 commentaires Donnez votre avis
  1. Entièrement d’accord avec Degolarson, j’ajouterai écrire soi-même son courrier à poster, sur de jolies cartes, pourquoi pas faites à la main avec de la récup, différents papiers collés, y compris des bouts de papier cadeau, etc, etc, c’est ça, de l’authentique, qui fait plaisir au destinataire, pas un mail recopié à la main par un(e) parfait(e) inconnu(e). Evidemment, ce n’est pas gratuit, il faut une enveloppe (ou la faire soi-même) et un timbre, il faut aussi se déplacer jusqu’à la boite aux lettres…

  2. ces trucs slowtech c’est une fois de plus pour vendre des gadgets…consommez, nous ferons le reste ! le bon sens il est où ? un bon bouquin, du bon vin, une canne à pêche, une sieste crapuleuse…

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