Santé : la vitamine B peut-elle limiter les effets de la pollution ?

La vitamine B aurait un effet positif sur la santé et permettraient de réduire les effets néfastes de la pollution sur l’organisme.

Rédigé par Paolo Garoscio, le 20 Apr 2017, à 11 h 00 min
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On le sait, les gens qui vivent ou travaillent à proximité de sources de pollution importantes, comme une usine, un champ ou une autoroute, souffrent plus que la moyenne de maladies respiratoires, de cancers ainsi que de maladies cardiovasculaires.

La pollution tue 48.000 personnes chaque année en France

Ces personnes présentent un risque accru de faire un jour un infarctus du myocarde ou un accident vasculaire cérébral, ou encore de connaître des troubles du rythme cardiaque. En France, la pollution de l’air provoque presque autant de décès que l’alcool. Ainsi, 48.000 morts par an seraient directement imputables à la pollution aux particules fines dans l’hexagone.

Découvrez les dégâts occasionnés par la pollution en chiffres sur le Planetoscope

La pollution est responsable de nombreuses maladies cardiovasculaires. Pour lutter contre ses effets délétères sur la santé, la vitamine B peut jouer un rôle important selon des chercheurs.

Le pouvoir des vitamines B contre la pollution

Mais comme le souligne un article publié sur le site Internet de BFM(1), des chercheurs de l’université de Columbia ont découvert qu’il existait un moyen de réduire les effets négatifs de la pollution sur les systèmes cardiovasculaires et immunitaires, grâce à un cocktail de vitamines B (B6, B9 et B12).

D’après leur étude, publiée dans la revue Scientific Reports, ces vitamines permettraient d’amoindrir l’impact de la pollution atmosphérique ambiante, en ce qui concerne la fréquence cardiaque, le nombre total de globules blancs et de lymphocytes.

Reste à savoir si la vitamine B pourrait être utilisée de manière préventive, pour limiter l’impact négatif de la pollution sur la santé. D’autres études doivent être menées en ce sens à l’avenir. Si ses vertus préventives étaient avérées, ce serait alors une mini révolution pour notre santé à tous, et notamment pour celle de ces millions de personnes qui vivent dans des mégalopoles polluées !

Illustration bannière © Diego Cervo – Shutterstock
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Après son Master de Philosophie, Paolo Garoscio s'est tourné vers la communication et le journalisme. Il rejoint l'équipe d'EconomieMatin en 2013.

1 commentaire Donnez votre avis
  1. Une des sources de pollution est la tonte des pelouses. Cela ménerve énormément. La tonte des pelouse produit des particules fine en très grande quantité. De plus les plantes active leurs système de défense. Elle produise des molécules comme le méthyle jasmonate ou le méthyle salicylate, mais aussi l’éthylène. L’éthylène est un alcène a deux atomes de carbone, un gaz a éffet de serre bien plus exitable que le CO2. Ce qui active à son tour le système de défense des plantes alentour. Cette année, je suis malade, et je me met a tousser des qu’à deux ou trois cent mètres alentour quelqu’un tond. Une plante peut aussi créé des liaisons convalente entre l’exine d’un grain de pollen et des composer phénoliques qui peuvent alors déclencher des allergies. En fait plus un arbre a été stréssé, blésser ou parasiter et plus son pollen déclenche des allergie.

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