Pollution électromagnétique : omniprésente au quotidien(2)

Rédigé par Consoglobe, le 17 Jun 2009, à 16 h 31 min

Suite de la pollution électromagnétique : omniprésente au quotidien(1)

Le développement de technologies de plus en plus sophistiquées a fait apparaître une nouvelle source de pollution appelée pollution électromagnétique. Mais comment le corps humain réagit-il face aux appareils en tout genre, antennes-relais ou autres lignes à haute tension ? Sommes-nous vraiment en danger ?

Des perturbations qui ne trompent pas

Tandis que les polluants chimiques sont clairement perceptibles par l’odeur qu’ils dégagent et des effets irritants associés, la pollution électromagnétique, bien qu’invisible, n’en est pas moins menaçante d’autant que ces dernières années ces sources de rayonnements se sont considérablement multipliées.

Dans tous les organismes vivants, il existe de champs électriques et des courants endogènes (qui naissent à l’intérieur d’un corps) jouant un rôle dans les mécanismes complexes de contrôles physiologiques, tels que :

  • l’activité neuromusculaire,
  • les sécrétions glandulaires,
  • les fonctions des membranes cellulaires,
  • le développement, la croissance et la réparation des tissus.

Ondes-électromagnétiques

Toutefois, de nombreuses études de l’impact de la pollution électromagnétique sur la santé, françaises et internationales, révèlent un certain nombre de troubles plus ou moins importants sur la santé de l’homme (fatigue anormale, troubles du sommeil, maux de tête, nervosité…) suite à des expositions aux champs électromagnétiques…

Il faut dire que nous sommes actuellement de plus en plus agressés, sans s’en rendre compte, par une quantité impressionnante d’ondes électromagnétiques artificielles venant de toutes parts et sur toutes les fréquences. Et les limites d’exposition aux champs électromagnétiques fixées pour le public sont obsolètes.

Ainsi, des facteurs vicieux se mêlent à notre espace vital entraînant des conséquences sur notre santé, à plus ou moins long terme. Dans tous les cas, toute perturbation cellulaire (même minime) provoque un déséquilibre physiologique et énergétique.

  • Les impacts des lignes à haute tension ont été étudiés récemment en raison des inquiétudes de certains riverains. Et il semblerait que les expositions de longue durée favorisent les risques de cancer et en particulier celui de leucémie chez les jeunes enfants.

Des risques inégaux mais présents

Cependant, nous ne sommes pas exposés partout de la même façon. Cela dépend des facteurs de risque :

  • Les intensités des champs électriques et des champs magnétiques (les personnes habitant sous des lignes à très haute tension sont plus exposées que les autres)
  • Le temps d’exposition (il y a moins de risque à être exposé 3 minutes au champ électromagnétique d’un sèche-cheveux que 8 heures à celui produit par un radio-réveil !)
  • La sensibilité de chacun ! tout le monde ne réagit pas de la même manière à l’exposition aux ondes électromagnétiques.

Ondes-électromagnétiques

Aujourd’hui, les opérateurs de téléphonie mobile par exemple, doivent obtenir une autorisation par l’Agence nationale des fréquences avant d’implanter de nouvelles antennes-relais. En effet, la procédure COMSIS vise à limiter et surveiller les implantations.

Par ailleurs, les chercheurs, les autorités et les industriels de l’ensemble de la planète se consacrent actuellement à un réel débat sur la question des effets potentiels.

  • En août 2007, un groupe de chercheurs internationaux a réalisé la plus grande recherche scientifique sur le sujet des pollutions électromagnétiques : le rapport BioInitiative. Ce dernier passe en revue plus de 1500 travaux publiés. En outre, il a été validé par une haute autorité européenne : l’Agence Européenne de l’Environnement.

"A la lumière des 70 ans que cela nous a pris pour retirer le plomb des peintures et des 50 ans qu’il a fallu pour établir de façon convaincante le lien entre la cigarette et le cancer du poumon, j’affirme qu’on ferait bien de tirer les leçons du passé pour mieux interpréter les signes de risques potentiels" a affirmé le docteur Ronald Herberman (université de Pittsburgh, Pennsylvanie), responsable de l’un des dix plus importants centres de recherche américains contre le cancer.

Le saviez-vous ?

  • l’augmentation de température, au niveau de la tête, due à l’utilisation d’un téléphone mobile ne dépasse pas 0,1°C.
  • La ville de Rouen a signé en novembre 2002 une charte avec les trois opérateurs de téléphonie mobile. La convention implique que la ville soit informée des nouvelles implantations d’antennes-relais sur la commune.
  • En 2003, les principales compagnies mondiales de réassurance (LLoyds, Swiss de Ré, Allianz…) ont déclaré publiquement ne plus couvrir les risques sanitaires liés à la téléphonie mobile.

Lire la suite Pollution électromagnétique : omniprésente au quotidien(3)

>> Pollution électromagnétique : omniprésente au quotidien(1)

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5 commentaires Donnez votre avis
  1. pas mal…

  2. Une des conséquences de cette pollution électromagnétique pourrait être la recrudescence des cas d’autisme:

    http://www.holodent.com/article-32773078.html

  3. PS : A propos des assurances : si les assureurs refusent de couvrir la téléphonie mobile, c’est pour une raison très simple : les assureurs n’assurent que les risques statistiquement connus, par exemple « l’automobile », 5000 morts pas an, cela est suffisant pour qu’elles ne perdent jamais d’argent en ajoutant leurs marges. Pour la téléphonie mobile, on parle de « risque » mais celui ci est seulement soupconné. Etant « inconnu » il n’y a pas de victimes « quantifiables » donc ce n’est pas assurable, on n’assurent pas les fantômes ! Ca n’a donc pas tout à fait la signification que suggèrent implicitement ceux qui en font un argument « à charge » contre la téléphonie mobile.

  4. Bonjour. A propos de Bioinitiative il est intéressant de porter à la connaissance des lecteurs quelques éléments contradictoires qui pourraient peut-être leur permettre d’avoir un point de vue personnel moins orienté. D’abord le rapport Bioinitiative n’est pas une « recherche » mais une interprétation d’études antérieures, comme l’était aussi le rapport Zmirou de 2003 par exemple. Ensuite, Bioinitiative a été « cité » à l’union Européenne et non « validé » par elle, ce qui est très différent. Ce rapport est très controversé dans la communauté scientifique et par des institutions telles que le conseil national de santé des pays-Bas, le Danish Board of Health ou l’Office fédéral allemand de radioprotection.

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