Pékin commence 2017 étouffée par un brouillard toxique

La pollution en Chine ne s’améliore pas et la nouvelle année commence, malheureusement, sous les pires auspices pour les habitants de la capitale du géant asiatique.

Rédigé par Séverine Bascot, le 3 Jan 2017, à 9 h 20 min
Pékin commence 2017 étouffée par un brouillard toxique
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Un brouillard toxique a envahi les rues de Pékin, contraignant les habitants à prendre des mesures drastiques pour ne pas risquer de respirer l’air ambiant. Une situation emblématique de la pollution chinoise.

Un brouillard toxique composé de particules fines très concentrées

Si les grandes villes européennes, Paris en premier lieu, luttent contre la pollution aux particules fines comme elles le peuvent, elles ont la chance de ne pas connaître une situation dramatique comme celle vécue par les Pékinois le 1er janvier 2017. Le smog, le brouillard toxique, a envahi la ville, donnant à l’air une odeur âcre et la rendant littéralement irrespirable.

Selon les relevés des organisations sanitaires, la concentration en particules fines dans l’air de Pékin le 1er janvier 2017 a été de 500 microgrammes par mètre cube. La concentration maximale de particules fines que conseille l’OMS pour que l’air ne présente pas un danger pour la santé, est de 25 microgrammes par mètre cube, soit 20 fois moins.

Le charbon : première cause du brouillard toxique

L’inquiétude monte chez les autorités sanitaires chinoises, qui doivent faire de plus en plus régulièrement face à des pics de pollution. Toutefois, elles ont peu de pouvoir pour lutter contre ce type de brouillard toxique qui envahit l’air dans les métropoles chinoises et le rend irrespirable.

La pollution chinoise est en effet issue de son utilisation massive de charbon, que ce soit pour le chauffage ou pour la production d’électricité. Les centrales à charbon et les chauffages à charbon produisent énormément de particules fines, qui stagnent dans l’air et qui viennent s’ajouter à la pollution produite par les voitures et autres véhicules. La Chine étant le pays le plus peuplé du monde, ces derniers sont nombreux et, surtout, âgés et polluants.

Pour réduire le niveau de pollution, Pékin s’est placée en « alerte Orange », ce qui a pour effet d’interdire la circulation de certains véhicules et de réduire l’activité des usines et des chantiers, afin de réduire les émissions polluantes liées aux activités humaines et qui viendraient alimenter le brouillard toxique.

Illustration bannière : La place Tienanmen recouverte d’un manteau de pollution – © axz700 Shutterstock
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