Les nappes phréatiques en ont ras-le-bol

Rédigé par Jean-Marie, le 23 Mar 2014, à 13 h 09 min
Les nappes phréatiques en ont ras-le-bol
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Après un hiver aussi pluvieux et doux et après des pluies aussi abondantes, où en sont les nappes phréatiques ? Entame-t-on  le printemps avec des nappes insuffisamment remplies ou bien peut-on être relativement tranquille cette année ?

Nappes phréatiques : la coupe est pleine

Bonne nouvelle, après deux hivers pluvieux les nappes phréatiques françaises ont été réalimentées abondamment.

Tant mieux car celles ci sont à la source (pour ainsi dire) de 60 % de notre eau potable.

Début 2014, 84 % des nappes phréatiques étaient à niveau égal ou supérieur à la normale.Cela faisait 13 ans que le sous-sol n’avait pas été autant gorgé d’eau.

Seules 27 % des nappes souffraient d’un niveau en baisse et surtout dans les régions du Sud-Est.  Dans le Nord de la France tout le Su-Ouest, la situation est particulièrement satisfaisante, alors que l’année dernière à la même époque, le bulletin mensuel du BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) tirait la sonnette d’alarme faute d’eau suffisante.

Cette année, le nveau du sous-sol est d’autant plus satisfaisant qu’il a plu longuement et que,très peu d’eau est allée à la mer, explique le BRGM. Une situation confortée par un excellent  enneigement dans les Alpes et d’un niveau très exceptionnel dans les Pyrénées.

Alors oui, cette année les nappes phréatiques, cette année en ont ras le bol….

carte-nappes-phreatiques

Les nappes phréatiques en France

Il y  450 aquifères (nom scientifique des nappes) en France dont 200 aquifères régionaux de tailles variées (100 à 100 000 km2) à ressource exploitable : 25 nappes captives et 175 nappes libres.

Ces 200 aquifères contiennent 2.000 milliards de m3 d’eau dont 100 milliards de m3 s’écoulent annuellement vers les sources et les cours d’eau.

7 milliards de m3 sont puisés chaque année dans les nappes d’eau souterraine dont 50 % pour l’eau potable couvrant ainsi

– 65 % des besoins domestiques,
– 20 % des besoins agricoles (irrigation),
– 25 % des besoins industriels, non compris les prélèvements des centrales nucléaires.

*

Je réagis

Au sujet des nappes phréatiques 

> voir la Pluviométrie en France

Une situation qui ne nous empêche pas de ne pas gaspiller et de limiter notre consommation d’eau. Voici quelques conseils :

 

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12 commentaires Donnez votre avis
  1. mere nature en a marre de tout ca

  2. On nous parle des nappes phréatiques avec un arrière fond de Dormez braves gens… on vous enverra la facture. On vous dit que vous pouvez récupérer l’eau de votre toit et on vous vend les bidons …. Pourquoi ne pas récupérer l’eau a grande échelle et remplir les nappes phréatiques collectivement?
    C’est en tout cas ce que propose l’association des biefs du Pilat grâce à le gestion globale de l’eau . Cela consiste à répartir les eaux excédentaires de ruissellement avant qu’elles ne se polluent au contact des produits chimiques en tous genre , donc de préférence sur les têtes de bassin versants, et de les conduire sur les courbes de niveau grâce à un réseau de biefs d’intérêt général pour les ré-infiltrer dans le sol lentement.
    Pour plus d’information visitez le site des biefs du Pilat
    biefs.dupilat.pagesperso-orange.fr/

  3. Vous devriez peut-être revoir votre terminologie… nappe phréatique # de la plupart des nappes exploitées en France (nappes profondes). Quant à l’aquifère il s’agit de la roche et non de l’eau…

  4. Certes une meilleure gestion et des économies sont nécessaires mais commençons par stabiliser notre population ainsi les besoins en eau seront aussi stabilisés.

  5. Mouais, m’enfin l’eau c’est un cycle, sans parler de gaspillage inutile bien sûr, on ferait mieux de la préserver afin qu’elle reste propre et filtrable, qu’elle ne soit pas polluée, qu’il s’agisse de la pilule, comme du liquide vaisselle, produits lessive, ou même les savons, shampoings et mousses à raser… Sans parler des produits d’entretien, et des engrais et pesticides dans l’agriculture.

    On n’imagine pas toute la merde dont on contamine l’eau, qui finit, même si cette dernière s’évapore naturellement, par contaminer les cours d’eau…

    • bibi,

      Je suis assez d’accord avec vous. Et nous sommes tous responsables de ce point de vue : liquide vaisselle, engrais …
      Par contre pour la pilule, c’est un peu un « mal pour un bien » afin d’éviter une démographie encore plus importante … :))

  6. l’eau est l’un des ressources naturale que le bon dieu nous a donné alors il faut proteger .et on remercier le dieu louange à dieu

  7. Pour maintenir nos nappes phréatiques à un niveau acceptable il faut cesser de puiser toujours plus d’eau et pour cela la première solution c’est de stabiliser notre population.
    demographie-responsable.org

  8. Enfin une bonne nouvelle dans une actualité plutôt morose… Mais que ce ne soit pas une excuse pour la GASPILLER !
    Ouf, nous allons échapper à l’impôt « sécheresse » ! … à moins que… mais c’est bien sur : ce sera l’impôt « inondations » ! … ??? …

  9. Il faudrait mieux vous renseigner sur la consommation d’eau…. Les chiffres indiqués dans l’article sont archi-faux !
    Il est bien connu que c’est l’agriculture qui est la plus grosse consommatrice d’eau potable, tout comme la première source de pollution des nappes phréatiques !!!
    L’eau en France est consommée à 50 % par l’agriculture, 20 % par l’industrie alors que 30 % est réservée pour l’eau potable.

    • Jean-Marie

      Bonjour Daniel
      Vous n’avez pas tort mais vous n’avez pas lu l’article attentivement : ces chiffres ne sont pas ceux de la consommation totale d’eau en France, mais expliquent à quoi sert l’eau puisée dans les nappes phréatiques. D’autre part, ces chiffres sont ceux du BRGM, qui fait autorité en la matière….

    • Il faut savoir également que dans le sud ouest il a été crée des réserves artificielles pour les besoins de l’agriculture tel que le lac de l’Arrêt-Darré, et bien d’autres.

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