Mauvaises habitudes alimentaires : des aides pour les changer

Rédigé par Emma, le 29 Nov 2014, à 7 h 21 min
Mauvaises habitudes alimentaires : des aides pour les changer
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Lors du 8e congrès international Goût Nutrition Santé qui s’est tenu à Dijon les 19 et 20 mars dernier, SEB a présenté une étude intéressante. Partant du constat qu’il est difficile de changer ses habitudes alimentaires pour qu’elles soient plus saines, les chercheurs se sont demandés si l’utilisation d‘ustensiles de cuisine adaptés pouvait faciliter le changement. C’est la première fois qu’on s’intéresse à l’application pratique, via la cuisson, d’une meilleure alimentation.

Habitudes alimentaires : à régler au quotidien

De l’importance de la cuisson

© DR, SEB

© DR, SEB

Les participants à l’étude devaient avoir un surpoids (avec un indice de masse corporelle (IMC) entre  27 à 35, soit juste avant une obésité), et au moins un des facteurs de risques cardiovasculaires (diabète, hypertension, cholestérol, etc.).

Deux groupes  de 65 et 62 patients ont été formés :

  • tous les deux ont reçu des informations diététiques sur une alimentation plus saine et les changements à mettre en place.
  • Mais un seul groupe a reçu 3 ustensiles de cuisine (SEB, on s’en doutait) : Actifry, la friteuse avec une seule cuillère d’huile ; Nutricook, l’auto-cuiseur avec vapeur douce ; et Vitacuisine, le cuit-vapeur.

Diminution du risque cardiovasculaire

© DR, SEB

© DR, SEB

Résultats au bout de 3 mois : les participants du groupe qui a utilisé ces ustensiles ont vu leur tour de taille baisser d’un cran de ceinture. C’est un premier bon point, car le périmètre abdominal est un marqueur important du risque cardiovasculaire. Sa diminution entraîne donc celle du risque.

En revanche, les résultats des analyses biologiques (taux de cholestérol, de triglycérides, de glycémie, etc.) n’ont pas bougé. Une déception, néanmoins contrebalancée par le fait qu’aucun participant du groupe avec les ustensiles n’a eu besoin, contrairement à 7 % des participants du groupe sans les ustensiles, d’avoir un traitement hypocholestérolémiant à la fin de l’étude.

Lire la suite : Une amélioration de l’hygiène de vie

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7 commentaires Donnez votre avis
  1. entièrement d’accord avec toi Elisa, pas besoin pour TRES BIEN cuisiner de posséder tous ces appareils qui augmentent la surconsommation. Il suffit d’avoir un minuteur pour contrôler le temps de cuisson , un minuteur mécanique bien sûr!
    SEB se fait de la pub, et ne va pas contester les effets de ses produits, soyons plus attentifs à l’intox et soyons critiques positifs

  2. Bjr, Oui effectivement, le matériel couteux et pas vraiment « diététique » n’est pas obligatoire…mais il est vrai que la réforme de son alimentation passe par le fait de cuisiner et donc pour une grande majorité par le côté pratique, de façon à ne pas se décourager et pouvoir tout faire dans la maison… Il y a bien mieux que les ustensiles électriques pour y arriver après quelques temps d’adaptation (quand on débute de loin)le Hic c’est que les très bonnes gamelles sont très très chères, trop chères, c’est même prohibitif..ensuite il y a l’aspect « recettes » simples, rapides, économiques , pour le quotidien, avec tout un volet réutilisation des restes….

  3. attention à l’autocuiseur ! il parrait que celà tue les nutriments (chauffe trop), idéal pour les viandes mais à éviter pour les légumes

    • La viande ne se cuit pas en auto-cuiseur, sauf à l’utiliser uniquement en cuisson « cocotte », ce qui n’a nul intérêt vu le prix de l’appareil, ou à vouloir absolument manger une viande insipide. Une simple wok (il en existe à même pas 10€ dans un grand magasin suédois) fait bien mieux l’affaire et permet en effet de conserver tous les nutriments des légumes cuits en même temps.

  4. Si je comprends bien ces modes de cuisson que démontre seb confirme leur vertu sur la santé ; et on peut les obtenir avec ces matériels de seb ou bien naturellement ? je trouve que ça récompense les efforts quand on fait attention

  5. Pas besoin de tout ces appareils sophistiqués et onéreux pour cuisiner diététique, une simple casserole et panier vapeur et le tour est joué.
    Nous ne consommons plus de produits laitiers ni de produits à base de farine de blé, par contre beaucoup de légumes et de fruits et croyez-moi, çà se voit sur la balance 10 kgs en 4 mois.

    • En effet, la casserole peut faire l’affaire. L’avantage de ces appareils est qu’on peut ainsi lancer la cuisson et faire autre chose (vérifier les devoirs, mettre une lessive en marche…) que doit faire toute femme active en rentrant du travail le soir.
      Votre argumentaire sur les produits laitiers est sans doute issu de lecture de revue diététique mais il ne me semble pas que la région auvergne, où l’on consomme beaucoup de produits laitiers, compte plus de personnes en surpoids qu’ailleurs.
      Tout est dans la variété, il n’est nul besoin de devenir orthorexique pour éviter le surpoids. Il faut aussi être actif.

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