Manger bio ET moins cher : utopie ou réalité ?

Ne consommer que des aliments sains, issus de petits producteurs attentifs au bien être du consommateur, certes, mais aussi de leurs animaux et de leurs légumes. Pouvoir manger les yeux fermés, avec la certitude de se faire du bien… Nous en rêvons tous, mais les prix affichés par certains commerçants nous font déchanter et nous tourner vers des produits standards dont on ignore souvent les procédés de fabrication et l’origine de nombre de leurs ingrédients.

Rédigé par Sonia C, le 22 Jan 2017, à 13 h 15 min
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Et si 2017 était l’année du bio pour tous ?

Consommer bio : la bonne attitude

Le bio a le vent en poupe : de plus en plus de gens se laissent gagner par la tendance, avec raison sans aucun doute possible. Une enquête réalisée par le magazine de distribution alimentaire Linéaires révèle une croissance de 20 % des achats en bio fin 2016, contre 10 % en 2015.

En effet, entre les végétaux bourrés de pesticides, les viandes aux antibiotiques, les plats préparés gorgés d’additifs, il est temps de « passer au vert ».

Les aliments produits en agriculture et élevage biologiques sont garantis sans pesticides chimiques et avec la dose minimum d’antibiotique, toujours utilisée en dernier recours. Constat rassurant.

Le manger bio en passe d’être à la portée de tous : un objectif encore difficile à atteindre

Si le bio restait une « mode » onéreuse il y a encore quelques années, avec un coût de moitié supérieur pour un panier moyen, que seuls pouvaient se permettre une certaine classe de population, son succès a joué en faveur de sa démocratisation et on trouve aujourd’hui quelques produits disponibles en grandes surfaces à des prix plus abordables. Certains magasins ont même décidé d’en faire leur cheval de bataille en proposant des denrées bio à un prix se rapprochant de leur homologue standard.

Néanmoins, Linéaires souligne là encore la nécessité de progresser, puisque le surcoût moyen reste de 64 % supérieur, avec de grandes disparités suivant les enseignes. Le pari n’est pas encore gagné, donc, mais, espérons-le, en bonne voie de l’être. Et le consommateur reste un acteur-clé de ce tournant. Plus nous serons nombreux à réclamer de la qualité, plus nous devrions tirer vers le haut les procédés de production et donc tendre vers des denrées meilleures pour notre santé, et à des prix plus attractifs.

manger-bio-hommeUne autre bonne nouvelle : certains magasins bio proposent à des jours précis de la semaine la vente de légumes et de fruits à prix coûtant. Plus question de faire l’impasse sur ces végétaux gorgés de vitamines, surtout en ce début d’année maussade.

Enfin, profitez des offres promotionnelles et des soldes pour faire le plein d’aliments qui se prêtent à une longue conservation, comme les céréales, ou bien ceux qui peuvent aisément se congeler. Vous pourrez ainsi cuisiner tout au long de l’année de bons produits que vous aurez eu soin de stocker convenablement.

Manger bio pas cher : le système D

Comment s’organiser pour faire baisser le prix du caddy ? Voici quelques astuces supplémentaires :

  • Se recentrer sur ses besoins réels en évitant d’acheter le superflu (même si c’est tentant !)
  • Préférer cuisiner que d’acheter des plats tout préparés. En plus, vous saurez exactement ce que vous y mettez.
  • Éviter le gaspillage : un plat peut avoir plusieurs vies (restes de viandes en Parmentier, gratins de pâtes, etc.).
  • Diminuer votre consommation de viande en privilégiant du coup celles certifiées bio ou labellisées.
  • Préférer les produits de saison : tous les fruits et légumes cultivés en dehors de leurs périodes réelles de récoltes sont non seulement hors de prix, souvent moins riches en vitamines et minéraux, et nécessitent pour leur croissance bien plus d’intrants chimiques que pour les mêmes variétés cultivées en saison.
  • Acheter en vrac céréales et légumes secs : non seulement vous achetez selon vos besoins, mais en plus, c’est moins cher et meilleur pour l’environnement (pas d’emballage plastique).
  • Si vous avez la possibilité, réalisez un potager, plantez quelques arbres fruitiers. La place vous manque ? Faites pousser des herbes aromatiques sur un coin de balcon. Aujourd’hui, il existe même des arbres fruitiers miniatures qui se développent sans problèmes dans des pots en terre et gardent des proportions raisonnables.

Illustration bannière © g-stockstudio – Shutterstock

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Sonia C., passionnée de biologie et de nutrition, j’aime l’idée de rendre les sciences accessibles à tous sans pour autant en édulcorer les grands...

4 commentaires Donnez votre avis
  1. Moi j’en ai marre . Alors qu on vivait heureux , ma femme a vu des reportages et fait une phobie sur le bio . Depuis , tout notre argent y passe . résultat , plus aucuns plaisire , plus de vacances . Elle s obstine et ne veut rien négocier. Triste à dire , mais le divorce s’approche… Merci la secte.

  2. Arrêtons s’il vous plaît de casser les produits conventionnels où antibiotiques et produits de traitement ne sont pas utilisés en excès, surtout quand on voit la médecine humaine .sachez que le bio à droit à une quantité d antibiotique, et la production des produits bio ne vient pas que de France où les normes ne sont pas les mêmes. !!!!!!!!!!

    • Je suis tout à fait d’accord avec toi , surtout qu’a ce jour nous n’avons aucune Etude qui prouve que les valeurs nutritives et gustatives des produits labellisés bio sont meilleures que les produits issus du conventionnel

  3. le bio et du vol surtout pour les avocats regarde l,hitorique de l,avocats

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