La marque Solex se relocalise en France

Après avoir été fabriqué en Chine pendant plusieurs années, le Solex est de nouveau français. Ce vélo à moteur qui a marqué toute une génération est désormais fabriqué en Normandie.

30 salariés employés dans l’usine Solex de Saint-Lô

Son look a bien changé, mais il porte toujours le même nom et vient de retrouver sa nationalité d’origine. L’emblématique Solex est de nouveau Français et sa production a redémarré, jeudi 12 janvier, à Saint-Lô, en Normandie. Jusqu’ici, l’engin était fabriqué dans une usine de Shanghaï, en Chine.

C’est le groupe Easybike, qui a racheté la marque en 2013, qui est à l’origine de cette relocalisation. Dès l’annonce de cet investissement, ses dirigeants n’avaient pas caché leur intention de faire de Solex une marque franco-française. C’est désormais chose faite pour le plus grand bonheur des salariés de l’entreprise, qui sont aujourd’hui 30 à travailler dans l’usine normande, contre 6 auparavant.

E-Solex © 投稿者 (CC BY 3.0) Via Wikimedia

Déjà 8 millions de Solex vendus dans le monde

Le groupe nourrit de grandes ambitions pour son vélo à moteur vintage, qui a troqué son carburant pour devenir électrique. L’objectif annoncé compte sur une production de 50 Solex par jour. Commercialisés 1.500 euros en France, ils devraient rapidement trouver leur chemin à l’export, selon les ambitions des dirigeants du groupe.

Créé à la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Solex s’est déjà vendu à plus de 8 millions d’exemplaires dans le monde et a marqué toute une génération en révolutionnant la mobilité. C’est en 2005 que le premier véhicule électrique nait, sous l’impulsion d’une association entre la marque et un designer italien, Pininfarina. Depuis, la version écologique du Solex n’a pas cessé de se moderniser. Dernière création en date : le SolexMini, le plus compact des vélos pliants et l’un des premiers à n’être fabriqué qu’en France.

Illustration bannière : Solex – © Maurits Verbiest (CC BY 2.0) Flickr