S’installer dans un écovillage, une idée folle ?

Vous avez des pratiques écologiques ? Réduire votre empreinte environnementale et partager vos valeurs sont votre priorité. Et si l’écovillage était pour vous ?

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 17 Oct 2019, à 7 h 50 min
S’installer dans un écovillage, une idée folle ?
Précédent
Suivant

L’histoire des écovillages

La journée annuelle des écovillages, organisée par le GEN. CC : EarthDayPictures

La journée annuelle des écovillages, organisée par le GEN. CC : EarthDayPictures

Le terme écovillage, fusion des mots « écologie » et « village » a été inventé au début des années 1990 par Ross et Hildur Jackson, fondateurs de Gaia Trust au Danemark, une association qui soutient des projets de développement durable dans le monde.

Il se voulait la réponse logique aux problèmes environnementaux tels que le réchauffement climatique, la raréfaction des ressources naturelles et notamment l’eau, le déclin de la biodiversité et la pauvreté dans le monde. Le mouvement des écovillages représente aujourd’hui un potentiel très important pouvant apporter des solutions face à ces nombreux problèmes de société.

Les écovillages, les villes en transition et autres communautés partageant cette même vision globale et durable se sont multipliés partout dans le monde. En 1995, le réseau Global Ecovillage Network a été mis en place pour encourager tout type d’initiatives allant dans ce sens.

Le réseau est étendu partout dans le monde ; il recense près de 250 membres. Certains membres sont eux-mêmes des associations regroupant plusieurs villages comme le RFEV. Le Réseau Français des EcoVillages qui porte plus d’une trentaine de projets.

L’intérêt du réseau est de créer une synergie entre toutes ces entités et encourager ainsi les échanges d’idées, de technologies et les retours d’expériences des uns et des autres.

Il est difficile de connaître le nombre exact d’éco-villages dans le monde. Certaines structures adoptent la philosophie mais ne se qualifient pas d’éco-villages. A l’inverse, certains lieux s’autoproclament éco-villages alors qu’ils n’y ressemblent que de très loin. En effet, le fait de disposer de bâtiments écologiques et de trier ses déchets n’est pas suffisant.

Exemple en vidéo : Sieben Linden

Sieben Linden est un écovillage situé dans l’est de l’Allemagne. Il rassemble 140 personnes, adultes et enfants. Les habitations sont écoconstruites, l’eau chaude est fournie par des panneaux solaires. Les habitants se chauffent l’hiver avec leur propre bois et mangent ce qu’ils produisent.

Lire page suivante : les écovillages en France

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

11 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour
    je cherche à rejoindre un écovillage, peuplé de gens simples, qui ont des valeurs et des qualités trop souvent oubliées de nos jours : la politesse, la propreté, le respect, la bienveillance, etc.
    j’aurais, bien sûr besoin de renseignements car j’avoue être ignorant concernant ces lieux d’habitations…

  2. ….. ce lieu de fondale a été repris par la propriétaire depuis avril 2019 , ce n’est plus un écolieu . merci d’ignorer ce site qui n’a plus lieu d’être

    • ce lieu n’existe plus en tant que tel, un gfa à été crée, et une annonce sera publié vers Noël.
      3 agriculteurs sont installés.
      Il y aura un camping à la fermes.
      le nom de ce groupement est écoglob.
      l’annonce est parue dans le journal officiel les Echos.
      Un chantier école sur une église de la région démarrera printemps 2020.

  3. C’est une super initiative, mais réservée à une tranche d’âge ayant de l’argent de côté (ou un bien à vendre). Hélas.

  4. En parler c’ est bien mais donner la liste des éco-villages au moins en France complèterai cet article.

  5. Le sujet est bon mais attention de vérifier les lieux dont vous parlez !! Fondale en Corse….J’y suis passée….Une catastrophe …Pas du tout ce que le site indique ni la personne au téléphone d’ailleurs….Les projets présentés par Fondale ne peuvent pas avoir lieu puisque l’occupant occupe illégalement ces lieux . La propriétaire a entamé le necessaire pour qu’il parte. Les deux seules cabanes sont insalubres et les wwc à air libre et à la vue de tous…On vus y fait bcp bosser et aucune excursion , visite promise n’est effectuée. Attention à ce lieu , danger , mensonges et très malsain. Merci de choisir un autre exemple .

    • Bonjour,

      Je suis animateur d’un groupe de jeune et nous comptons aller passer 2 semaines à l’écolieu de Fondale en Corse durant les vacances au mois de Juillet.

      Nous sommes habitués aux conditions précaires : dormir sous tente, pas de toilettes, … Mais par contre, après avoir lu vos commentaires sur l’association, je m’interroge sur l’ambiance qui règne sur le lieu. Pouvez-vous me donner plus d’informations à ce sujet, svp ?

      Merci beaucoup,

      Romain (rknapen@msn.com)

  6. Vous avez des vieux dépendants dans votre village?

  7. A l’échelle planétaire ce serai merveilleux ! Merci pour cet article

  8. Votre article est très bien écrit et documenté. Il faut ajouter qu’il existe de plus en plus de projets en ville on les appelle « habitat groupé participatif » ou « coopérative d’habitants » ils fonctionnent sur les mêmes bases que les écovillages, par contre la production horticole est plus restreinte. babelouest

    Le Village Vertical à Villeurbanne, les Zécobâtisseurs site
    (projet achevé en 2011) et CaenMêmeToit à Caen (en cours) http:// caenmemetoit.c.la/ et bien d’autres à Rennes, Brest, Strasbourg, Lille etc.

    Ces associations marchent en fait au bon sens : pourquoi gaspiller des calories polluantes, du temps, de l’énergie, de l’argent seul alors qu’en groupe c’est plus efficace. On ne revient pas bien sûr au kolkhoze, la devise est « vivre ensemble chacun chez soi » mais prendre en main la gestion de l’immeuble, partager quelques services et loisirs, un jardin, des voitures ou un garage à vélos c’est facile avec un minimum de motivation. Et on crée sur le projet et souvent au delà dans le voisinage un lien social fort, la chose qui nous manque le plus aujourd’hui.

    • « prendre en main la gestion de l’immeuble »… ce sont des immeubles abandonnés ou construits pour le projet ?

Moi aussi je donne mon avis