Éco-construction : 5 règles pour une architecture durable

Quels sont les principes de l’architecture durable ? Comment construit-on un bâtiment répondant à ces exigences ? Sans trop rentrer dans les détails, voici déjà quelques grands principes à garder en mémoire…

Rédigé par Alan Van Brackel, le 4 Apr 2016, à 18 h 43 min
Éco-construction : 5 règles pour une architecture durable
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Même à Masdar, on avait réfléchi à construire sur des principes tenant de l’architecture durable. Et pour cause : cela signifie non seulement un environnement plus sain mais également de manière plus concrète des économies d’énergie, donc sur le long terme, des coûts moins importants.

Éco-construction, l’architecture durable pour tous ?

Même sans rentrer dans les détails de l’isolation ou de la peinture, il y a de grandes règles à retenir pour une construction durable.

1. L’éco-construction passe par des bâtiments plus petits

Le premier principe est sans doute celui-là : un bâtiment plus petit signifie moins de matériaux, donc un impact écologique réduit. Il faut estimer ce qui est nécessaire plutôt que ce qui est possible. Et tant pis si l’on n’a pas de deuxième salle de bain.

2. On travaille de préférence avec un architecte

Personne n’a la science infuse et si on cherche à travailler sur ce type de projet, on se tournera de préférence vers un architecte, de manière à bien évaluer ce qui est possible et comment optimiser les performances.

batiment-construction-durable-architecture-design-01On peut utiliser des plans d’architecte mais aussi en engager un pour plusieurs raisons :

  • Examiner les conditions climatiques (ensoleillement, vents, etc) et en tirer profit
  • Travailler le projet en utilisant les dernières connaissances en terme d’économies d’énergie et de produits verts
  • Optimiser l’espace
  • Travailler les questions d’aération et d’humidité
  • Avoir un style esthétique personnalisé.

3. On évite de s’isoler

On ne parle pas de l’isolation des bâtiments bien sûr : on doit rester proche des infrastructures existantes, notamment en termes de routes. De cette manière aussi, on reste proche de transports en commun, ce qui ne nous oblige pas à prendre la voiture pour le moindre déplacement.

bus-transports-durables-mobilite-electrique-ecomobilite-00-ban4. On choisit bien son terrain

L’éco-construction signifie aussi tenir compte des avantages de son terrain ou de le choisir pertinemment en fonction de ce qu’on souhaite.

Cela revient à éviter des dépenses plus tard, alors qu’on aurait pu l’éviter. C’est le bon moment pour examiner les vents, l’ensoleillement, penser à l’écoulement des eaux et la collecte de l’eau de pluie.

5. Une construction optimisée

En fonction des conditions, on établit ce qui sera le plus utile pour le bâtiment : une isolation renforcée, la gestion de la chaleur ou du froid, le type de fenêtre et leur inclinaison, des panneaux solaires, l’éclairage. On cherche aussi à utiliser des matériaux recyclés quand c’est possible.

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Chercheur dans l'âme, partagé entre l'Europe et les Etats-Unis. Parmi ses passions la musique, la photographie, et les différentes cultures du monde, Alan...

8 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonsoir et merci pour les conseils précédemment et la qualité des posts !

    Je construis actuellement ma maison à structure bois et après avoir arpenter les sites et les blogs à la recherche des meilleurs conseils j’ai trouver cette méthode qui répond aux questions que la plupart je pense ce posent.
    Je me permet donc bit.ly/LaMaisonResponsable
    A bientôt sur d’autres articles.

  2. c’est un peu de ça ce qui se fais

  3. Le point 2 est essentiel, il suffit d’aller voir en Allemagne où l’emploi d’un architecte est OBLIGATOIRE. La qualité de construction est bien meilleure y compris dans l’habitat individuel. Construire plus petit, bien sur, je me souviens avoir visité dans un lotissement année 2008 une maison neuve de 10 pièces ! avec entrée directe dans le salon,sans sas ou couloir, bonjour la déperdition de chaleur ! Et qui va faire le ménage, Maman bien sur qui va devoir à rester à la maison pour entretenir une folie pareille. Construire près des services oui aussi, et pourquoi pas cesser de rêver à chacun sa maison, c’est un habitat extrêmement énergivore, un immeuble consomme moins en chauffage. Les lotissements de maisons individuelles ne sont que des HLM à l’horizontale où les parents passent leur vie en voiture pour rejoindre tel ou tel service et où les ados s’ennuient ferme en attendant d’avoir le permis.

  4. Alors là,le côté 3, me dérange: on peut aussi vivre plus « isolé »,sans transport en commun, en faisant participer les voisins ou amis, dans nos déplacements genre co-voiturage…et co-munication. Et qui dit: transports en commun, dit aussi, accès à plus de consommation (lié à l’accès aisé à la ville?)Dans nos campagnes, un bus circulant avec 2 passagers, ne me semblent pas une belle solution.Et quand je vois qu’aux abords des villes, il y a une circulation effreinée avec 1 seule personne à bord(le conducteur, bien sûr) Alors, faites-vous un appel à nous approcher des villes? je suis preneuse de belles initiatives pour le bien-vivre, loin des infrastructures(quel mot compliqué!)mais ce soir, je ne sens pas le « conso-globe »m’éclairer.

    Nous avons le luxe d’être éloignés de la ville, et nous avons la chance de consommer « local » (pain, viande, légumes, fromages, jus…selon les régimes)
    je suis bien d’accord avec Hervé « prendre le temps de bien penser son projet » me semble un essentiel »,tant architectural, que social et environnemental….

    Je suis bien d’accord aussi avec Halat: »Bien choisir  » et ça vaut le coup de prendre le temps de mûrir son projet, car ça peut arriver comme nous,d’être déçus par un « maître d’oeuvre »

  5. Je suis en train de construire une maison passive à structure bois… sans architecte (moins de 170m²)! Ce qui compte plus qu’un architecte, c’est un thermicien qualifié car ce n’est pas l’architecte qui fait ces calculs. Ensemble nous avons déterminé la position des pièces, l’orientation de la maison, la dimension et position des fenêtres, l’épaisseur des dalles aux Rdc et à l’étage (pour l’inertie thermique) et tout cela en fonction de l’emplacement du terrain, en altitude mais aussi par rapport aux zones d’ombre et aux collines environnants, et bien d’autre caractéristiques comme évidement épaisseurs d’isolation en fonction des matériaux choisis.
    Le plus important c’est de prendre le temps de bien penser son projet en s’aidant de professionnels compétents.
    Signé, un ingénieur mécanicien.

  6. Voilà un article qui fait plaisir à lire !

    Je vais insister sur le point deux qui est fondamentale. Un architecte peut sembler un coût supplémentaire au premier abord et beaucoup de gens penser économiser en s’en passant. C’est une erreur qui peut amener certains projets à un fiasco cuisant.
    Dans éco-conception il y a « éco » certes, mais aussi « conception ». Et le métier d’un architecte c’est de CONCEVOIR. Une maison éco-conçue est déjà une maison dont la conception a été soignée et qui anticipe les problèmes.

    Il faut donc choisir avec attention son architecte.

    Signée, un ingénieure structure bois.

  7. pardon « va »

    la photo ne correspond pas vraiment à ce qui se fait – oui, l’espace c’est important !!

  8. mais il y a également la construction avec « le nombre d’or » – je ne sais pas ce que le Feng Shui dit à ce sujet – malgré tout je pense que la diminution flagrante des tailles des fenêtres ne vas pas dans le bon sens

Moi aussi je donne mon avis