Avec du café, je positive

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 11 Dec 2012, à 16 h 27 min
Avec du café, je positive
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Ce qu’il est énervant ce café ! Tour à tour décrié ou encensé, on ne sait jamais sur quel pied danser avec lui : les études sur le café se succèdent mais ne se ressemblent pas. Accusé de bien des maux, on lui reconnaît parfois quelques vertus. Récemment, une équipe allemande nous apprend que le café rendrait optimiste !

Une tasse d’optimisme tous les matins ?

Les chercheurs de la Ruhr University en Allemagne ont conclu, grâce à une expérience menée sur 66 volontaires et publiée dans la revue PLoS ONE, que le café aidait à se concentrer sur l’aspect positif des choses. En d’autres termes, le petit café du matin nous rendrait donc heureux ! Chouette !

Comment arrive-t-on à cette conclusion ?

Le test consistait à soumettre une série de mots aux volontaires. Ils devaient repérer les mots qui défilaient le plus rapidement possible. Une demi-heure avant le début du test, une moitié des volontaires avaient ingéré un comprimé de 200 g de caféine (l’équivalent de 2 ou 3 tasses de café), et l’autre moitié un placebo.

Le groupe ayant consommé de la caféine a été plus enclin – à hauteur de 7 % – à reconnaître les mots positifs tel que « heureux » par exemple, par rapport aux mots négatifs ou neutres.

D’où la conclusion des scientifiques qui pensent que le résultat est dû à une stimulation de certaines parties du cerveau liées à la positivité.

Les buveurs de café voient donc la tasse à moitié pleine !

Source : info.aujourdhui.com

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Je réagis

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

8 commentaires Donnez votre avis
  1. bonjour
    fonder une stat sur 66 personnes avec un écart de 7% ne me semble pas sérieux. Les 4 personnes (7%) pouvaient parfaitement être optimistes au moment de l’étude et pas avant ni après. Je ne mets pas en cause l’étude mais les conclusions tirées par l’auteur ou les marchands de café.
    D’autre part la bourde qui consiste à écrire « un comprimé de 200g de caféine » n’a toujopurs pas été corrigée. Comme ce n’est pas le seul exemple, j’en viens à penser que des rédacteurs (pas tous) de Consoglobe ne relisent pas leurs articles et n’accordent aucune importance aux commentaires. Cela renforce l’impression d’un site plus fait pour le scoop que pour l’information sérieuse

  2. « un comprimé de 200 g de caféine » milli grammes ? 200mg. Sais pas quelle est la dose léthale.
    Trouvé : 125 mg par kg. 10g pour quelqu’un de 80kg, un sur deux de ceux ayant ingéré 10g de caféine décèdera.

  3. Un peu léger comme test et peu significatif sur le plan statistique !

  4. un comprimé de 200g de cafeine?? c’est une blague??
    ( le café protège du cancer oropharyngé/ de sein/ de la prostate/ du colon )….dommage qu’il ait des effets secondaires!

  5. Il est juste oublié de préciser que le café est un acidifiant de l’organisme et de ce fait un poison en plus d’être un grand facteur de déshydratation. Donc un poison qui a de bons côtés mais un poison qusnd même )…à déguster accompagné d’un grand verre d’eau

  6. Il est juste oublié de préciser que le café est un acidifiant de l’organisme et de ce fait un poison en plus d’être un grand facteur de déshydratation. Donc un poison qui a de bons côtés mais un poison qusnd même )…à déguster accomp

  7. Euh….
    66 cobayes je n’appelle pas ça un échantillon et 7% ça ne représente rien.
    Conclusion : bah pas de conclusion en fait… Je vais m’en boire un p’tit tiens ^^

    • Flo, 66 cobayes est un échantillon tout à fait adapté à ce type de test. On n’a pas besoin ici de faire un échantillon représentatif de la population. La catégorie socio-professionnelle ou le fait de résider en région urbaine ou autres n’influent normalement pas sur les mécanismes biologiques basiques.
      En effet, si on voulait prouver qu’ingérer du sucre augmentait la proportion de sucre dans le sang, prendrait-on un échantillon représentatif de la population ? Non, bien sûr que non.
      En règle générale, pour ce type de test, on utilise au minimum 33 personnes (pour une marge de 5% d’erreur) 66 personnes c’est donc très bien et la marge d’erreur en est réduite.
      Si vous voulez aller plus loin, je vous invite à vous renseigner sur la loi de Student ou la loi normale, lois satistiques la plupart du temps utilisées pour ce type de test.
      Je ne défend aucunement l’étude, que je n’ai pas lue au demeurant, mais en règle générale, les chercheurs connaissent suffisament bien les lois statistiques pour ne pas faire n’importe quoi. Il en va de leur réputation.

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