Bisphénol A : l’ANSES préconise de passer à l’action

La toxicité du Bisphénol A étant avérée, l’ANSES sonne l’alarme : la protection des consommateurs doit être prioritaire.

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 28 Sep 2011, à 18 h 08 min
Bisphénol A : l’ANSES préconise de passer à l’action
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Un rapport publié cette semaine par l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire) affirme que le Bisphénol A est bel et bien toxique pour l’organisme humain, même à faible dose.

Protéger les femmes et les enfants doit être prioritaire

Canettes, biberons, boîtes hermétiques … De nombreux objets de la vie quotidienne contiennent encore du Bisphénol A, cet oestrogène synthétique, suspecté jusqu’alors d’avoir des effets sur le corps. Cette semaine, l’ANSES a publié un rapport confirmant ces suspicions et même à faible dose, et recommande de protéger les populations les plus sensibles c’est à dire les enfants, les femmes enceintes et les femmes allaitantes.
Il y a là de quoi s’inquiéter.
L’ANSES affirme dans ce rapport que le BPA est nocif à des « doses notablement inférieures aux doses de référence utilisées à des fins réglementaires ».

 

Davantage d’information pour le consommateur

En France, l’utilisation de BPA dans la fabrication des biberons est désormais interdite. D’ailleurs, sont apparus dans le commerce des biberons étiquetés « sans BPA ». Mais qu’en est-il pour les autres produits ?
En effet, une multitude de produits du quotidien sont toujours en contact avec le BPA. Les boîtes hermétiques que l’on peut passer au micro-ondes en sont un exemple parmi tant d’autres.
L’ANSES estime donc que l‘étiquetage des produits contenant du BPA doit être rendu obligatoire, « c’est une très grosse lacune dans le système actuel ».

L’appel à contribution de l’ANSES

Une seule solution pour pallier les effets toxiques du BPA : ne plus l’utiliser du tout. Suite à la parution du rapport, l’ANSES a donc lancé un appel à contribution afin de recueillir « toute donnée scientifique concernant […] les produits de substitution disponibles, ainsi que que les données relatives à leur innocuité et leur efficacité. »

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

6 commentaires Donnez votre avis
  1. Et réussir à parvenir à ne plus l’utiliser du tout dans n’importe quel produit!!!

  2. C’est évident qu’il faut que tous les produits contenant du BPA soient étiquetés comme tel, à chacun de choisir ce qu’il souhaite!!!

  3. Que l’on oblige tout produit ou article qui en contient à le préciser sur ses étiquettes, et pas en tout petit rikiki svp!!! sinon ça ne sert à rien! De cette manière tous les consommateurs qui auront été avertis des dangers de cette substance, pourront boycotter tous les produits qui en contiennent ou dont le contenant en contient… !!!mais ne pas oublier d’interdire de remplacer le BPA par une autre substance suspecte ou qui n’aurait pas fait l’objet de vraies études par des organismes vraiment indépendants…
    les conserves en verre de ma grand-mère c’était très bien… Et ça se recycle plutôt bien non? Les biberons en verre aussi C’est très bien,plus compliqué à recycler, mais pas impossible!…

  4. Il paraît que le bisphénol n’apporte rien de plus à la fabrication des objets en plastique alors pourquoi tout ce pataqués si ce n’est pour faire faire encore du pognon aux entreprises qui le produisent ou qui élaboreront un produit similaire mais inutile !
    C’est criminel en plus d’être vénal !

  5. Attention de ne pas le remplacer par un produit similaire (non étudié si précisément) et qui sera aussi, si pas plus nocif.

  6. Un avis datant de novembre 2008 avait conclu à l’innocuité du bisphenol BPA : afssa.fr/Documents/EAUX2008sa0141b.pdf

    Il faudrait savoir, Messieurs de l’AFSAA !!!

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