Betterave sucrière : la plante à tout faire !

Rédigé par Aurore, le 29 Dec 2011, à 17 h 14 min
Betterave sucrière : la plante à tout faire !
Précédent
Suivant

Betterave sucrière : pulpe et alimentation animale

L’extraction du jus sucré de la betterave pour la production d’alcool ou de sucre fait apparaître un autre type de production, celui de la pulpe de betterave. Cette dernière est essentiellement utilisée pour alimenter le bétail.

Du fait de ses qualités nutritives, la pulpe de betterave convient aux ruminants, mais aussi aux chèvres et brebis notamment allaitantes, aux lapins, aux porcs ou encore aux chevaux.

Les chiffres clés de l’économie betteravière en France

En 2009, l’économie betteravière en France, c’était :

– 26 000 planteurs répartis dans 29 départements
– 14 000 hectares de surface moyenne de betteraves par exploitation
– 800 millions d’euros de chiffre d’affaires lié à la vente de betteraves
– 13,7 tonnes de rendement en sucre
– 25 sucreries et sucreries-distilleries

La pulpe de betterave est préférée sèche plutôt qu’humide, notamment pour des questions de conservation. Cet aliment permet en outre de maintenir les animaux en bonne santé, d’apporter de l’énergie et une meilleure qualité de viande.

Mais la pulpe peut également être utilisée comme support nutritif de micro-organismes ou encore comme base de tensio-actifs biodégradables.

*

La suite p.4> Betterave sucrière : mélasse, levure et alcool

Pour vous c'est un clic, pour nous c'est beaucoup !
consoGlobe vous recommande aussi...



Entre magazines, romans et presse générale, je suis une passionnée de l'information, qu'elle soit sérieuse ou décalée ! Consommer durable n'est pas qu'un...

9 commentaires Donnez votre avis
  1. Aimerions mettre un pied dans l’agriculture.
    Nous lancer dans la culture de la betterave sucrière comme cela se passe au Maroc.
    L’assistance sur les techniques de cette culture ,et la mise en place d’une usine dans les QQs hectares disponibles nous serait d’un grand apport.
    aux eventuels partenaires intéressés ,la localité est au Sénégal.
    Bien a vous

  2. je peux vous confirmer que tout cela est très ennuyant mais très comment dire a dormir debout ,… voil

  3. Madame, Monsieur,

    Je vous informe avoir fait un lien vers votre article dans ma rubrique hebdomadaire :
    /lejardindepascaline.blogspot.com/2012/01/commerages-sur-le-jardin-n20.html

    Si vous y voyez un quelconque inconvénient, je le retirerai à votre demande.

    Je suis aussi à l’écoute de toute forme de partenariat.

    Cordialement,

    Pascaline SCATENA

  4. On a plutot implanté les sucreries à proximité des zones de production des betteraves!
    Ah! le journalisme….

  5. c’est bizn que le monde s’interresse a tous se qu’on peut extraire de la plante moi je m’interresse a la gomme de l’accacia et comment faire extraires des huiles je n’ai pas de materiel

  6. Rectification : le cycle de la betterave sucrière (comme la fourragère d’ailleurs , ou la potagère ) n’est pas de 2 ans , mais elle peut arriver à maturité en six mois , voire sept ou huit au plus .
    J’ai été betteravier pendant 40 ans , je produis des betteraves fourragères (et potagères pour ma consommation ), et je puis vous garantir que des betteraves qui passent un hiver en terre montent invariablement à graine quand la gelée a touché la plante .

    • Aurore

      Carlier,

      Voici plus de précisions, si la betterave sucrière est une plante dite bi-annuelle, avec un cycle de deux ans donc, la culture de la betterave uniquement pour son sucre dure, elle, 200 jours soit environ six mois.

      Bonne journée

  7. Un petit complément peut être avec la betterave. Je fonde plus d’espoir sur la production industrielle d’algues ( tests en cours en Espagne ) qui ne prend pas de place et semble très prometteur. A suivre

  8. Il manque quelques chiffres fondamentaux dans cet article :
    1/ Quelle surface, en France, pourrait-on libérer pour l’agro-éthanol sans perturber la production alimentaire ?
    2/ Avec cette surface, quelle quantité de pétrole serait-on capable de remplacer ?
    D’après mes informations, cette quantité maximale, sans être négligeable, représenterait moins de 10% de notre consommation pétrolière. Donc, cette proposition n’est pas la panacée universelle, même si elle est beaucoup plus constructive que la prime à la jachère de l’union européenne.

Moi aussi je donne mon avis