Betterave sucrière : la plante à tout faire !

Rédigé par Aurore, le 29 Dec 2011, à 17 h 14 min
Betterave sucrière : la plante à tout faire !
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Betterave sucrière : production de bioéthanol

Cela fait plus de 200 ans que la filière betteravière sucrière est installée sur le territoire français. Et la betterave permet aujourd’hui bien plus que la production de sucre : celle de bioéthanol.

Le bioéthanol peut être produit à partir de maïs et de blé, mais le processus le plus simple concerne la betterave. Une fois le saccharose extrait de la betterave, celle-ci passe par le stade de la fermentation. La distillation donne le bioéthanol qu’on peut retrouver à la pompe dans le SP95/SP98 (5 %), dans le SP95-E10 (jusqu’à 10 %) et le Superéthanol E85 (jusqu’à 85 %).

L’utilisation de la betterave sucrière pour produire du bioéthanol a plusieurs avantages. Il s’agit de produire une énergie renouvelable, de réduire de 60 % les émissions de gaz à effet de serre en utilisant un carburant issu de matière première végétale et non pas fossile comme le pétrole. La betterave sucrière poussant parfaitement en France, la matière première est immédiatement disponible et cela permet d’être moins dépendant des importations de pétrole. La betterave obéissant au processus de photosynthèse, elle absorbe également du CO2 lors de sa culture.

Et pas question de dire que la culture de betterave sucrière pourrait entrer en conflit avec les cultures alimentaires. Une étude datant de 2007 a conclu que l’objectif de 7 % de bioéthanol incorporé dans l’essence en 2010 ne nécessitait que 2,5 % des surfaces céréalières françaises. Car la betterave a un haut rendement en termes de bioéthanol : alors qu’un hectare de blé donne 30 hl de bioéthanol après fermentation, le rendement est de 80 hl en suivant le même processus à partir d’un hectare de betterave.

*

La suite p.3> Betterave sucrière : pulpe et alimentation animale

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9 commentaires Donnez votre avis
  1. Aimerions mettre un pied dans l’agriculture.
    Nous lancer dans la culture de la betterave sucrière comme cela se passe au Maroc.
    L’assistance sur les techniques de cette culture ,et la mise en place d’une usine dans les QQs hectares disponibles nous serait d’un grand apport.
    aux eventuels partenaires intéressés ,la localité est au Sénégal.
    Bien a vous

  2. je peux vous confirmer que tout cela est très ennuyant mais très comment dire a dormir debout ,… voil

  3. Madame, Monsieur,

    Je vous informe avoir fait un lien vers votre article dans ma rubrique hebdomadaire :
    /lejardindepascaline.blogspot.com/2012/01/commerages-sur-le-jardin-n20.html

    Si vous y voyez un quelconque inconvénient, je le retirerai à votre demande.

    Je suis aussi à l’écoute de toute forme de partenariat.

    Cordialement,

    Pascaline SCATENA

  4. On a plutot implanté les sucreries à proximité des zones de production des betteraves!
    Ah! le journalisme….

  5. c’est bizn que le monde s’interresse a tous se qu’on peut extraire de la plante moi je m’interresse a la gomme de l’accacia et comment faire extraires des huiles je n’ai pas de materiel

  6. Rectification : le cycle de la betterave sucrière (comme la fourragère d’ailleurs , ou la potagère ) n’est pas de 2 ans , mais elle peut arriver à maturité en six mois , voire sept ou huit au plus .
    J’ai été betteravier pendant 40 ans , je produis des betteraves fourragères (et potagères pour ma consommation ), et je puis vous garantir que des betteraves qui passent un hiver en terre montent invariablement à graine quand la gelée a touché la plante .

    • Aurore

      Carlier,

      Voici plus de précisions, si la betterave sucrière est une plante dite bi-annuelle, avec un cycle de deux ans donc, la culture de la betterave uniquement pour son sucre dure, elle, 200 jours soit environ six mois.

      Bonne journée

  7. Un petit complément peut être avec la betterave. Je fonde plus d’espoir sur la production industrielle d’algues ( tests en cours en Espagne ) qui ne prend pas de place et semble très prometteur. A suivre

  8. Il manque quelques chiffres fondamentaux dans cet article :
    1/ Quelle surface, en France, pourrait-on libérer pour l’agro-éthanol sans perturber la production alimentaire ?
    2/ Avec cette surface, quelle quantité de pétrole serait-on capable de remplacer ?
    D’après mes informations, cette quantité maximale, sans être négligeable, représenterait moins de 10% de notre consommation pétrolière. Donc, cette proposition n’est pas la panacée universelle, même si elle est beaucoup plus constructive que la prime à la jachère de l’union européenne.

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