7 astuces pour se nourrir moins cher

L’alimentation pèse lourd dans le budget des ménages. C’est d’autant plus vrai lorsque l’on essaie de se procurer des produits de qualité et bio !

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 14 Mar 2024, à 16 h 00 min
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Voici donc 7 astuces pour se nourrir moins cher, sans sacrifier la qualité des produits, ni le plaisir de manger.

#1 – Glaner sur les marchés ou dans les champs

À l’origine, on désignait par glaneurs ceux qui allaient ramasser les restes de récoltes au Moyen-Age. Les glaneurs aujourd’hui récupèrent toujours de la nourriture invendue, mais ont des profils différents.
Si la plupart glanent par nécessité, car se trouvant dans des situations très précaires, certains glaneurs revendiquent un mode de consommation alternatif et font du glanage un acte visant à lutter contre le gaspillage alimentaire.

Le gaspillage alimentaire est un véritable fléau qui touche tous les pays. Chaque année dans le monde c’est plus d’un milliard de tonnes de denrées alimentaires qui finissent à la poubelle.

Ainsi à la campagne, il est toujours possible de pratiquer le glanage dans les champs. Si la loi ne l’interdit pas, elle restreint à juste titre, l’accès aux propriétés privées. Adressez-vous d’abord au propriétaire, et demandez-lui s’il est d’accord pour vous laisser récupérer les légumes ou les fruits qu’il laisse sur place.

En outre, des associations tentent de mettre en place des réseaux de glanage. C’est le cas de fallingfruit.org, une entité américaine qui a mis en place une carte internationale de glanage. De même pour plantcatching.com/fr.

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Le célèbre tableau de Jean-Francois Millet : Les Glaneuses (1857) – © Oleg Golovnev

En Angleterre, le réseau de glanage Feeding the 5k récupère des milliers de tonnes de fruits et légumes frais jetés chaque année par les exploitations agricoles. En coordonnant bénévoles, exploitants et associations distribuant la nourriture, Feeding the 5k lutte également contre le gaspillage alimentaire, tout en venant en aide à ceux qui en ont besoin.

Glaner en ville

En ville, le glanage se fait assez facilement sur les marchés. À l’heure de la fermeture, il reste toujours des invendus. Malheureusement, ces invendus finissent pour beaucoup à la poubelle et viennent gonfler les volumes pharaoniques de déchets que nous produisons chaque jour.

Alors, pour se nourrir moins cher et pour faire un geste pour la planète, n’hésitez pas à vous procurer ces aliments, soit pour beaucoup moins cher lorsque le commerçant propose ses ultimes rabais, soit gratuitement s’il laisse à son emplacement les cagettes de fruits et légumes à l’attention de qui le souhaite.

#2 – Rejoindre le mouvement des Incroyables Comestibles

De la nourriture à partager, en voilà un concept généreux et qui répond aux grandes problématiques de notre siècle ! Le mouvement des Incroyables Comestibles conquiert la France.

L’idée de cette initiative est celle de l’abondance partagée. Elle consiste à faire pousser des fruits et légumes sur des espaces publics et laisser les récoltes accessibles à tous.

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Les Incroyables Comestibles : une démarche participative citoyenne et solidaire issue d’un élan volontaire de don et de partage – © lesincroyablescomestibles.fr

Le concept né en Angleterre se développe petit à petit dans de nombreuses villes françaises. Celles-ci sont répertoriées sur le site lesincroyablescomestibles.fr.

#3 – Se mettre à la cueillette à la ferme

La cueillette à la ferme est un excellent moyen de combiner plaisir et économies, le tout en bénéficiant de produits frais, de qualité et de saison. Que demander de plus ?

Les fermes qui proposent l’auto-cueillette présentent en général un large choix de produits. On peut ainsi devenir locavore très facilement ! Pour les plus pressés, beaucoup de fermes proposent également des paniers tout prêts.

Avec ce système de circuit court, on évite les frais liés aux intermédiaires, ce qui permet des prix très attractifs. En général, comptez de 20 à 30 % d’économies par rapport aux prix des grandes surfaces.

Lire la suite : se nourrir moins cher en partageant son jardin

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

18 commentaires Donnez votre avis
  1. un site : Plantcatching que vous avez oublié !! partout dans le monde et qui se développe en France… pour le surplus de fruits, légumes, plantes etc …
    plantcatching.com/fr

  2. Ma grand mère me disait : « on creuse sa tombe avec ses dents ! » Cette phrase est à méditer de nos jours .Elle prends tout son sens face à tous ces produits nocifs et insipides qui nous sont proposés !

  3. Pourquoi toujours nous répéter que le budget alimentaire pèse lourd ? Dans les années 50, le budget alimentaire représentait,en moyenne, 20% du budget des ménages alors qu’il n’est plus que de 10% en moyenne. En outre, les consommateurs rechignent à consommer des produits que leurs parents consommaient, ils jettent d’avantage de nourriture consommable, mangent plus/trop de viandes et poissons, dépensent plus dans des produits non indispensables et surtout des produits transformés. S’ils utilisaient leur cervelle au lieu de céder aux manipulations du marketing, ils s’offriraient une alimentation plus qualitative, plus saine et plus éthique pour le même budget. Alors qu’ils se prennent en charge au lieu de se comporter en enfants mal élevés.
    ps : je précise qu’en ayant révisé ma manière de m’alimenter, mon budget tend à rester stable depuis plusieurs années, alors que je consomme d’avantage de denrées biologique.

    • Oh que oui ! Je me rappelle que quand j’ai commencé mes études, j’avais très peu d’argent pour le mois et je me nourrissais surtout de conserves et de pâtes. Et ça me paraissait déjà horriblement cher. J’ai tenu 2 ou 3 mois jusqu’à l’écoeurement et puis je me suis jetee sur les légumes frais, les fruits, le poisson, la viande, j’ai même fait des pâtes fraîches dans mon 9mcarrés. Et je n’ai pas remarqué de différence significative sur mon petit budget. J’avais juste tendance à manger plus parce qu’un wok maison donne beaucoup plus envie de manger qu’une boite de raviolis premier prix !

  4. Tous les restaurants français n’adhèrent pas tous à l’idée du doggybag : nous nous sommes faits rembarrer dans un resto quand nous avons demandé à emporter les restes de nos assiettes ; le restaurateur nous a dit qu’il refusait pour éviter les abus car l’entrée était en libre service et que certains clients chargeaient leur assiette ; mais, c’est le principe du libre service non ? Mais cette excuse ne marche pas pour le plat principal qui nous est servi à table avec assiette remplie par le restaurateur lui-même. Attitude peu commerçante qui ne m’incite pas à retourner dans ce restaurant !!

    • C’est sûr que dans les restos « traditionnels » on se fait regarder de travers et souvent c’est un refus avec un air de mépris du genre « tu t’es cru chez mémé? ». Par contre dans les indiens-paki en général ils trouvent ça normal (de ce que j’ai vu, la plupart du temps je ne laisse rien dans l’assiette ^^). A voir au japonais et au mexicain maintenant !

  5. Merci pour les conseils. Par contre je ne suis pas d’accord avec la condescendance que vous faites preuve envers les gens qui souhaitent moins travailler (beaucoup comme moi considèrent que l’on travaille trop, et préfèrent moins dépenser, pour gâcher moins de temps de leur vie au bureau… question de philosophie de vie), et ceux qui vivent en squatt. Je vous conseille de vous renseigner sur le sujet complexe des squatts avant de mettre dans le même sac tous leurs habitants. Et pour l’anecdote, puisque vous citez plusieurs fois l’Allemagne et Berlin, l’esprit alternatif créateur des initiatives que vous mentionnez tire son origine dans les nombreux squatts engagés qui y ont fleuri à la chute du mur.

  6. Euh, se nourrir en cueillant ses fruits et légumes dans la campagne ok, mais c’est une solution inenvisageable dans la plupart des régions (pollution, pesticides qui entourent les champs)

  7. Mouais ben je dois pas habiter dans une région sympa parce qu’à chaque fois que je passe au marché quand les maraîchers remballent leurs stands et que je demande gentiment si je peux récupérer des invendus, je me fais jeter. C’est soit « ah non non on a tout vendu » (et la jolie cagette de blettes un peu flétries que tu pousse du pied c’est quoi?), ou des « d’accord mais c’est 5e le kilo » … et puis on te regarde de travers parce qu’on te prend pour une mendiante. Super.

  8. Je rajouterais aussi les restaurants des ecoles car on y est servit comme dans les grands lieux de renom, c’est delicieux, pas cher et solidaire puisque ca permet aux jeunes de se former

  9. stalinex c est endormi il faut vite qu il se reveille et qu il aille faire son jardin si il n en a pas qu il continu a etre esclave con sentant….

  10. Une chose est sure, ceux qui ne font rien ne font rien avancer…

    • Tout a fait daccord.
      Et qu’est que tu a fait toi pour faire avancer? :3

  11. Qui doit se réveiller?

  12. un autre truc : remplacer régulièrement la viande ou le poisson par des légumineuses (haricots, lentilles, pois chiches, pois cassés, fèves, etc.) ou du soja : ils sont aussi riches en protéines, fer, zinc, etc., mais vraiment beaucoup moins chers.

  13. «  »nous contribuons aussi à l’effondrement de notre économie » » et bien perso j’en suis ravis,qu’elle s’écroule une bonne fois pour toute que la masse réalise enfin qu’elle ne doit pas dépendre d’un système monétaire pour subvenir a ses besoin mais de la nature qui l’entoure et du vivants de notre Mère Terre…moi je vise le végétarisme,il m’arrive nencore de manger de la viande(3/4fois par mois,et encore) je mange beaucoup de légumes,de céréales diverse,de féculent,de fruits ect ect je mange pour 2fois moin cher que ceux qui vont au supermarché et je mange 100fois plus sainement,je suis moin fatigué,plus d’énergie,jamais malade bref,faut surtout arrété d’accompagner ce sytsème en restant persuader qu’il manger si ou ca pour vivre,tout comme le monde du travaiulle,80% des emplois ne servent a rien,a part crée des la daube éphémère et pomper toujours plus de ressource,nous ne dépendont pasd du système mais de la terre pour vivre et le but de chacun ne doit pas ètre de chercher a bouffer moin cher quitte a manger de la merde et entretenir des politique d’entreprise éco-génocidaire et esclavagiste mais chercher a manger moin cher et de meilleur qualité ce qui est totalement réalisable et a la porté de quasiment tout le monde,et il faut reprendre contact avec la terre,se remttre a cultiver ses jardin ou profiter des jardin commin,enfin bon y’a des paquet de solutions pour changer la donne mais la masse est tellement accrocher a son petit confort et sa petite résussite personnel monétaire que ca ne changera uniquement lorsqu’on subira la fin de leurs foutu systèmeet j’aime les fautes!

    • Tu crois que c’est en manger 3 haricots que tu vas faire tomber le système?

      Réveille toi….

    • Ok t’as une solution pour une étudiante qui vit de la bourse et en ville ? J’adorerais passer ma journée à bîner mon terrain et à étaler du purin d’ortie au pied de mes plants de tomate mais faut être lucide : à part si je gagne au Loto ou si j’hérite d’un terrain à la campagne je ne sais pas comment, je pourrai seulement en profiter pendant ma retraite (qui est elle même incertaine), pas avant.

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