Aéroports de Paris : Peut-on faire voler des avions et respecter l’environnement ?

Qui a dit que développement durable, et transports aériens n’étaient pas compatibles ? Aéroports de Paris nous prouve que l’on peut faire décoller des avions et mettre en place un fonctionnement plus vert, à condition de le vouloir !

Rédigé par Aurore, le 1 Oct 2011, à 18 h 14 min
Aéroports de Paris : Peut-on faire voler des avions et respecter l’environnement ?
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Aéroports de Paris : des projets tournés vers le Développement Durable

Aéroports de Paris a bien d’autres projets afin de réduire son impact environnemental. Une Maison de l’Environnement a déjà été mise en place sur l’un de ses sites, et l’entreprise cherche aujourd’hui à combiner au mieux son activité polluante avec des mesures vertes.

Objectif n°1 : réduire les consommations énergétiques de plus de 20 % d’ici 2020

Aéroports de Paris souhaite, en accord avec les objectifs fixés par le Grenelle de l’Environnement, diminuer ses consommations énergétiques.

La réalisation de cet objectif passe par :

– Un renforcement de l’isolation des bâtiments
– Une optimisation et une réduction des déplacements
– L’installation de chaudières à condensation
– Une optimisation de l’éclairage en fonction de l’occupation des zones des plateformes
– Davantage de covoiturage entre les salariés
– L’utilisation du chauffage Géothermique à Orly
– Une climatisation de Roissy avec une thermofrigopompe
– Un traitement des eaux de pluie
– Une consommation maitrisée de l’eau du robinet

Aéroports de Paris apparait comme une grande entreprise qui prend réellement en compte le développement durable dans son fonctionnement. En effet, l’entreprise met en place de nombreuses actions en faveur de l’environnement, investit dans des équipements plus durables, propose des plans d’avenir moins polluant.

Pour autant, si toutes ces mesures sont présentées dans un souci de respect de l’environnement, il ne faut pas se tromper. Aéroports de Paris est une entreprise bien huilée, qui comme chaque entreprise, cherche à réduire ses coûts. Une flotte électrique nécessite un investissement mais consomme moins d’essence, des imprimantes recto-verso demandent moins de papier, couper les moteurs des avions demande moins de kérosène.

Quoi qu’il en soit, Aéroports de Paris nous montre ici qu’il est possible d’être une grande entreprise, de vouloir réaliser des économies, tout en prenant en compte la planète et l’environnement. Les transports aériens propres, ce n’est pas pour demain, mais peut-être est-il possible aujourd’hui d’avoir des aéroports plus verts.

*

Cela me donne une idée

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5 commentaires Donnez votre avis
  1. on se focalise sur le C02, mais il y en a déjà (naturellement) des milliards de tonnes dans l’atmosphère, c’est pas bien le CO2, mais ça n’est rien en termes d’impact sur la santé comparé au risque particules fines (nos belles petites autos diesels sans filtre à particules made in France qui avaient même du bonus écologique à une époque). Alors ôtez vos œillères ; tout pollue et le C02 c’est le petit nuage qui cache un ciel bien plus chargé…

  2. Ce n’est pas l’avion qui est en cause directement ,mais son mode de propulsion.
    Un réacteur qui éjecte du gaz carbonique pour se propulser consomme une quantité d’air démentielle15grammes d’air pour 1 gramme de carburant transformés instantanément en gaz carbonique avec des microparticules hyper fines lâchées à haute altitude .
    Il faut le clamer haut et fort .
    Le réacteur est une invention qui n’a plus sa place à notre époque .

    ahurissant !…c’est impressionant !!!

    On a l’air malin avec nos diesels qui font du 5 l au 100 !

    Juste pour situer le degré de paranoïa des plus virulents détracteurs du véhicule diesel, il faut leur révéler les données de l’industrie maritime que les 15 plus gros navires-cargos du monde polluent autant que l’ensemble du milliard (en 2010) d’automobiles de la planète. Vous savez ces jolis porte-conteneurs qui nous alimentent en produits que l’on fabriquait dans nos usines délocalisées aujourd’hui, ils brûlent chacun 20.000 tonnes de carburant (10t /h) pour un aller et retour entre l’Asie et l’Europe. Ces malheureux 15 navires font partie d’une flottille de 3.500, auxquels il faut ajouter les 17.500 tankers qui composent l’ensemble des 100.000 navires qui sillonnent les mers.

    Pour ne pas quitter le domaine maritime, rappelons que la flotte de plaisance française est d’environ 500.000 unités, dont 5.000 yachts de plus de 30 mètres, et que le plus moyen de ceux-ci brûle environ 900 litres de fuel en seulement une heure; alors que les 24 % de foyers français qui se chauffent au fioul ont du mal à remplir leur cuve pour l’hiver.
    Pour continuer sur le chemin de la schizophrénie paranoïde, prenons en compte toute la flottille de pêche et les 4,7 millions de poids lourds en transit à travers la France

    Pour compléter cette petite fable, n’oublions pas l’indispensable domaine agricole où la consommation moyenne d’énergie est de 101 litres de fuel par hectare.

    Mais pas d’affolement, notre chère Ségolène va certainement sauver la planète en collant une nouvelle taxe sur les seuls véhicules diesel et affaiblir un peu plus notre industrie automobile, ce qui augmentera le chômage dans la foulée…

    La paranoïa du diesel…Quelques VÉRITÉS qui FÂCHENT !!!!!

    Comme vous le savez bien, en payant une taxe sur le gas-oil, celui-ci ne polluera plus…sauf si vous estimez qu’on vous prend vraiment pour des cons !

  3. qu’en est-il des trainées de sillage d’avions créant souvent un ciel voilé au lieu d’un beau ciel bleu??

  4. Quel sera le surcoût pour le passager lambda sur le prix du billet d’avion? La taxe d’Aeroport de Roissy est déjà près du double par rapport à celle d’Orly…

  5. Il faut être vraiment très fort en « greenwashing » pour associer aéroport et développement durable ! Faut-il rappeler que l’avion de très loin le moyen de transport le plus émetteur de CO2 (de l’ordre de 50 fois plus que le train) ? Et, en plus, il incite par des prix scandaleusement bas à aller très loin…
    A Notre-Dame-des-Landes aussi, on propose de construire des bâtiments BBC, avec toiture végétalisée, de livrer des paniers de légumes bio aux personnels, etc. etc.

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