Témoignage : j’ai décidé d’accoucher à la maison !

Pourquoi choisir d’accoucher à la maison ? Comment cela se vit en pratique ? Le témoignage d’Emilie, qui en est à son quatrième accouchement à la maison.

Rédigé par Nolwen, le 19 Jul 2017, à 15 h 35 min
Témoignage : j’ai décidé d’accoucher à la maison !
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Aujourd’hui, plus de 95 % des femmes accouchent en maternité en France. Cependant dans le monde, accoucher à la maison est plutôt la règle. Aujourd’hui, certaines femmes choisissent d’accoucher à domicile. Comment cela se passe-t-il concrètement ?

Accoucher à la maison, une pratique encore marginale en France

Dans quelques mois, Émilie va accoucher de son quatrième bébé. Comme toutes les femmes enceintes, elles est suivie médicalement, réalise des échographies et voit son ventre s’arrondir au fur et à mesure que sa grossesse avance. Mais, contrairement à la plupart d’entre elles, quand Émilie perdra les eaux, elle ne se dirigera pas vers la maternité. En effet, cette trentenaire a choisi l’accouchement à domicile (AAD), pour la quatrième fois.

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L’accouchement à domicile © Sasit Nopphakondanthai

Avant d’avoir son premier enfant, Émilie n’imaginait pas qu’il était possible d’accoucher à la maison. Mais déjà, elle espérait « ne pas avoir le temps d’arriver à l’hôpital ».

En effet, elle considère que « les maternités sont surmédicalisées. Pour moi, on va à l’hôpital quand on est malade et qu’on veut se faire soigner, pas quand on veut avoir un enfant ». Alors, quand son mari, dont l’ex-compagne avait déjà accouché chez elle, lui a parlé de cette possibilité, elle n’a pas hésité longtemps.

Accoucher à la maison : les chiffres

Sur 800.000 naissances annuelles, environ 2.000 à 3.000 femmes accouchent chez elles, de façon voulue ou non (accouchement inopiné).

139 millions de bébés naissent dans le monde par an, dont 90 % naissent au domicile de la maman.

Pour Émilie, aucun regret, au contraire : « Le fait de rester à la maison quand les contractions commencent est rassurant. Tu n’as pas envie de prendre la voiture. Tu vas prendre un bain, ton mari prépare des bougies. Tu es avec tes proches, pas avec des inconnus qui vont te voir à poil. Et puis tu te dis que ton enfant est né chez toi, ça donne quelque chose de magique au lieu« , témoigne-t-elle avec émotion.

Accoucher à la maison, avec une sage-femme … mais sans péridurale

À la maison, l’accouchement se déroule en présence d’une sage-femme, mais sans péridurale. Un détail qui n’a pas fait peur à Émilie : « Je n’étais pas stressée, ça s’est fait très rapidement. C’est douloureux pendant maximum une heure , mais ce n’est pas la fin du monde. Je fais partager mon expérience et je conseille à mes proches de le faire à la maison, c’est une expérience formidable ».

C’est avec enthousiasme que son mari évoque les naissances auxquelles il a assisté. « On est mis à contribution, se réjouit-il. Je peux dire que j’ai participé à l’accouchement, je tenais ma femme pendant les contractions. J’étais l’assistant de la sage-femme, le second médical ».

Éviter l’anonymat des accouchements à hôpital est une motivation importante : « à l’hôpital, tu es un numéro de dossier ». Émilie dépeint les maternités comme des usines à accouchement, presque inhumaines : « pour peu qu’il y ait un problème, tu passes entre les mains de plusieurs personnes. Là, tu es avec la sage femme qui t’a suivi pendant des mois, que tu connais et qui te connait. Elle prend le temps. A l’hôpital, ils te stressent car ils sont dans une logique de rentabilité ».

Françoise, l’une des quelques dizaines de sages-femmes qui pratiquent l’accouchement à la maison en France, confirme : « à l’hôpital, tu peux faire quatre accouchements dans la nuit. Difficile dans ces conditions de faire de la prévention et de connaître la personne ». Marianne, une de ses consoeurs, enfonce le clou : « Quand les femmes accouchent, on les considère comme des contenants. Et puis en milieu hospitalier, le premier regard de l’enfant va au personnel médical, il faut que les parents se réapproprient ce moment là « .

Lire page suivante : accoucher à domicile, une pratique mal perçue

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22 commentaires Donnez votre avis
  1. Bonjour à toutes,
    tous ces témoignages sont vraiment magnifiques et donnent à réfléchir pour le futur ;). pour le moment je suis étudiante et j’ai choisi les femmes qui accouchent à domicile comme sujet d’étude car c’est vraiment fascinant et ça a l’air d’être une expérience très enrichissante. si jamais certains d’entre vous qui l’ont vécu seraient partante pour partager leur expérience avec moi j’en serais vraiment très reconnaissante.
    merci à vous
    Mel

  2. toutes les femmes devraient avoir le droit d’accoucher à la maison dans l’intimité si elle le souhaite et si le suivi de grossesse est bon. je pense ausdsi accoucher a domicile et c’est un choix que je souhaite faire et que j’espere possible pour les autres femmes dans l’avenir. c’est pourquoi il faut soutenir les sages femmes dans ce combat

  3. J’ai accouché de mes deux premiers à l’hôpital sans péridurale,à trois ans d’intervalle et je n’ai vraiment pas aimé l’ambiance. On ne sait pas sur quelle sage femme on va tomber, heureusement à chaque fois elles étaient sympas, mais je ne trouve pas que ça mette dans de bonnes conditions de décontraction. Puis comme vous l’avez dit, les lumières blanches, l’odeur, le tout médicalisé, je n’aime pas ça. Mais le pire, ce sont les jours d’après dans sa chambre à ne pas pouvoir se reposer soit, parce que vous partagez la chambre, (visites, gêne, etc..) ce que j’ai eut pour mon premier, car pas le choix, soit parce qu’on vient faire le ménage super tôt, pendant que vous venez de vous replongez dans le sommeil après une nuit d’allaitement.
    Bref à chaque fois j’ai voulu faire l’AAD, mais il n’y en avait pas dans ma région, pour mon troisième, je suis déjà enceinte de 5 mois, j’ai changé de région, on m’a dit que je pourrais en trouver mais je ne sais pas par où commencer pour trouver, et j’ai peur qu’il soit trop tard.
    Qu’en pensez-vous?5 ème mois, sachant que c’est mon troisième, est-ce trop tard? et pourriez-vous m’aider à trouver une sage femme vers chez moi? (région rhône alpe, Loire)?
    Merci d’avance, et tout ces témoignages m’ont vraiment remotivée, je serais triste de ne pas pouvoir le faire à la maison (sauf complications biensûr).
    D’autant plus qu’il y a le problème des enfants à faire garder, quand on a des enfants en bas âge, et la famille loin ce n’est pas évident!^^
    Et puis c’es tellement mieux d’avoir tout ses enfants réunis dès le premier jour, être tous ensemble dans notre petit cocon familiale comme d’habitude mais avec le bébé déjà là, bien au chaud dans sa petite maison..^^
    Voilà pour mon cas, bonne continuation à toutes ces sages femmes, et ces mamans!

    • Bonjour Madame,
      Je suis Camille étudiante sage-femme en 4ème année à l’école de Reims et dans le cadre de notre formation nous avons à rédiger un mémoire de fin d’étude. Le sujet de mon mémoire porte sur « l’accouchement démédicalisé aujourd’hui en France : parole donnée aux parents ». Je vais donc réaliser une dizaine d’entretiens de femmes ayant accouchées dans différentes structures.
      J’aimerai alors, si vous le souhaitez, vous proposer un entretien sur internet (skype ou autre) de 45 minutes environ afin de connaitre vos motivations, vos attentes, ce que vous avez mis en œuvre pour y parvenir ainsi que la réalisation finale de votre projet.
      Je reste à votre disposition pour toutes autres informations complémentaires. Vous pouvez me joindre quand vous le souhaitez à cette adresse si vous êtes intéréssée : gierak.camille@hotmail.fr
      Merci à vous par avance,
      Cordialement, Camille.

  4. je lis avec bcp d’attentions pas mal d’articles a ce sujet
    enceinte de 2mois et demi, je n’ai pas réellement appréciée mon premier accouchement fait sous masque je vomissait partout et allongée sur une table froide dans une chambre blanche illuminé a faire sortir les yeux et 2/3 femmes qui vous disent poussez attendez poussez attendez… tout en attendant le deluge de pouvoir retourner a leurs pause café et passer à une autre maman bien epuisée, les controles avant pendant et apres pour les touchers les monitos… bref j’aimerai rellement envisagée l »ADD mais on deconseile ce genre d’experience au x personnes angoissées et on le conseille surtout aux grossesses sans aucunes difficultés voir parfaites…. ma premiere grossesse s’est avérée compliqué jai été alité a 7 mois et eu une inflamation de la hanche droite a mon 9e qui m’a value une jambe inutilisable durant 4/5 mois apres… j’ignore si mon 2e va etre pareil…
    est ce que je peux tout de meme esperer un accouchement a domicile ?

    Merci ! bon courage!

    • Bonjour,

      j’ai accouché de mes deux enfants à la maison. Je te conseille de prendre rdv avec une sage-feme liberale qui pratiques des accouceents à domicile si tu as la chance d’en avoir une pas trop loin de chez toi. En effet les grossesses ne se ressemblent pas toutes et si tu es bien accompagnée dans la confiance tu te surprendras peut-être à être beaucoup moins stressée que tu ne le pensais !!! Vas-y fonce ! Ce serait une chance pour toi de vivre un accouchement qui te réconcilie avec ton corps meurtri par ton premier accouchement ( enfin ton coeur surtout !!).
      Je te souhaite une belle grossesse et un bel accouchement,

      Camille.

  5. Bonjour,
    J’ai deux filles de 20 ans et 15 ans. La première est arrivée à la maternité après un accouchement provoqué et hyper médicalisé. Je suis restée 10 jours à la maternité car j’ai eu une infection urinaire (infection nosocomiale ???). Je suis passée à côté d’une septicémie et suite à ça, je ne voulais plus d’enfant… Puis j’ai rencontré dans une super association sur Toulouse, plusieurs personnes qui avaient l’expérience de l’AAD. Avec mon conjoint, nous avons donc opté pour que notre deuxième enfant arrive à la maison… C’était une très belle expérience. La sage femme est restée avec nous tout le temps. Notre fille de 5 ans était là pas très loin. Elle naviguait en l’appart. des voisins et le notre. Quand le bébé est arrivé, elle lui a fait une bise et est repartie jouer comme si de rien n’était. Sans heurt, sans séparations ! Je garde un très très beau souvenir de cette naissance. Je pense qu’une naissance dans ces conditions est une chance de départ dans la vie. Pas d’affolement, pas de lumière dans les yeux, pas de monitoring sans arrêt, pas d’aspiration, pas de vaccin dès les premières heures mais le lendemain tranquillement… Ma fille née à la maison est d’un tempérament calme et serein à 15 ans. Je pense que les conditions dans lesquelles elle est arrivée y sont pour beaucoup !

  6. Je suis papa d’une petite fille de 9 mois. Nous disons souvent, ma compagne et moi, que « nous avons accouché » au coin du feu, à la maison. C’était un superbe moment auquel j’ai vraiment pu participer et m’investir en tant que père, et je dois avouer que je suis ému rien que de l’écrire.

    Il aurait été intéressant pour équilibrer cet article d’amener les chiffres de complications d’accouchement à l’hôpital dues au manque d’accompagnement personnalisé et aux péridurales devenues trop systématiques.
    Je tenais également à rappeler que la nature est bien faite et que toute femme sur terre est constituée pour donner la vie naturellement, sans intervention chimique extérieure… Les douleurs de l’accouchement, principales raisons de la péridurale, peuvent tout à fait être « accompagnées » plutôt que « combattues », ce avec une bonne préparation et, encore une fois, un accompagnement personnel en amont …

    Pour plus de soutient aux sages-femmes n’hésitez pas à signer ces pétitions ! :
    change.org/fr/p%C3%A9titions/reconnaissance-professionnelle-pour-les-sages-femmes
    change.org/fr/p%C3%A9titions/d%C3%A9fendons-notre-droit-%C3%A0-accoucher-%C3%A0-domicile-avec-une-sage-femme

    et belle aventure à celle qui se lancent vers plus de douceur en accouchant à la maison !

  7. Je vous rappelle que depuis que l’accouchement est « surmédicalisé » comme vous dites, le nombre de femmes ou d’enfants qui meurent durant un accouchement frôle le zéro. C’était loin d’être le cas avant.En cas de problème si vous devez appeler une ambulance et aller jusqu’à la maternité la plus proche, ce peut être trop long pour éviter le pire.

    • L’accouchement à domicile est systématiquement comparé à « avant » alors qu’en 2013, en France, ça n’a plus rien à voir avec ce fameux « avant ». Chiffres récents de la mortalité maternelle et infantile à domicile à l’appui (proche de zéro également).

    • depuis 10 ans en Pay bas il y a 25% des enfants ne chez leur maison. Pay bas a la plus bas incidence de mortalité a la naissance, la plus bas chance d’infection pour bébé nouveau ne, la plus petite chance de faire dépression post natale pour maman.
      C’est vrai, l’ambulance est a la porte – une condition est d’habité prés de l’hôpital et de n’avoir des problèmes.
      Mais même pour une grossesse et naissance sans problème, j’ai reçu 3 médicaments perfusion (pour force la naissance).

    • Avent les conditions d’hygiène étaient déplorables.
      et les femmes avaient de grand risque de contracter virus, microbes et bacterries qui proliféraient dans les hôpitaux!
      Et pas des moindre !!!!

      ( avent le dentiste était un boucher!)

      Aussi les femmes soufraient de rachitisme
      (maladie de l’époque dût a une sous alimentation)
      d’ou un bassin trop étroit pour le passage d’un bébé
      et cause de complication sévères et de décès maternel…

      Aujourd’hui les choses ont évoluées et il n’est pas plus dangereux de traverser une route a fort trafic que d’accoucher chez soi!!!

      comment font nos amis animaux ?
      On ne leur a pas conçu de salle de travail, ni d’appareillages encombrant, futiles, stressant et coûteux …
      Pourtant ma chienne a mise bat tte seule sa 1ere portée de 12 chiots !! ainsi que ces 2 autres portées!
      Et elle s’est débrouillée comme une reine!!!!

      Mais comment a t-elle fait ???

      Peut être a t elle laissé les contractions venir a elle dans l’acceptation (et non pas la peur d’avoir mal)…
      Peut etre les a t elle accompagné et de ce fait aidé leur efficacité…
      Nous sommes trop cérébral et nous voulons tjrs tt contrôler !
      mais dans un moment comme celui de l’accouchement je pense que la clef est de se laisser aller au force des contractions, laisser le corps parler et l’accompagner.
      Accompagner chaque contraction plutôt que de se bloquer, de se crisper. Penser au mouvement de l’océan de ces vagues qui viennent et repartent, et qui recommence indéfiniment.
      Penser que chacune des contractions guide l’enfant vers la sortie… C’est grâce à elles que le bébé va naître !

      Penser a son enfant qui arrive. Qui lui aussi est vulnérable et envahie de tout son être par ces contractions !!
      S’encourager soi et son enfant! C’est simplement l’ordre des choses….

      Bon courage a toutes celles qui vont bientôt passer par là!!!!
      Pour moi c’est pour très très prochainement!!!

  8. Bjr,
    Avant mon deuxième accouchement j’étais en faveur de l’accouchement à domicile dans les conditions de suivi décrites dans l’article.
    Pour mon deuxième bébé j’ai eu une grossesse normale, un suivi normal aucun problème. Lors de mon accouchement j’ai fait un hématome rétroplacentaire: césarienne en urgence sous AG, bébé réanimé sous oxygène car ell en respirait pas lorsqu’ils l’ont sortie.
    Heureusement que j’étais déjà à la maternité sinon nous ne serions probablement plus là ni elle ni moi alors que rien lors de la grossesse ne le laissait présager.
    Alors plutôt que l’accouchement à domicile je pense qu’il faudrait développer les maisons de naissance, renforcer le personnel afin d’avoir un accompagnement privilégié pour les mamans pendant le travail.
    De plus, il faut savoir qu’aux Pays-Bas lorsqu’il y a un accouchement à domicile il y a systématiquement pendant toute la durée de l’acccouhement une ambulance garée devant la maison prête à amener maman et bébé à l’hôpital.
    Même si je ne suis pas pour le tout médical je trouve votre article un peu léger.

    • Un hématome rétro placentaire est malheureusement fatal dans de nombreux cas, surtout si il n’est pas pris en charge immédiatement.
      A moins d’être, comme vous, déjà sur place, les femmes et les bébés pour lesquels cela se produit avant leur départ ou durant le trajet, parfois long, qui mène à la maternité choisie n’ont pas cette chance. C’est un cas rare et gravissime qui fait partie des risques d’un accouchement, quel que soit son lieu. Dans votre malheur, vous avez eu vraiment beaucoup de chance, fort heureusement.

    • je suis Neerlandaise et ce n’est pas du tout vrai qu’il y a une abulance garer devant la porte durant l’accouchement. Informer vous bien avant de critiquer!

  9. début d article erroné, revoyez vos sources….seul 10°/° de femmes accouchent en maternité ds le monde …
    perso, j ai accouchée a la maison , il y a presque 3 mois, et j ai beaucoup plus apprecié le calme de ma sage femme qui m a accompagné depuis le debut , que l équipe qui m avait accompagné le jour de la naissance de ma premiere fille … en fai
    t , j ai tellement appreciée que si c etait a refaire , je le referai …

  10. La plupart des naissances dans le monde ne se fait pas en maternité !!!

  11. La plupart des femmes de la planète n’accouchent pas à l’hôpital, mais chez elles: votre introduction est sur ce point erronée.

  12. Il y a une « petite » erreur : 90% des accouchements dans le monde ont lieu hors maternité !

  13. Merci pour votre article.

    Je me permets d’ajouter quelques détails à votre dernier paragraphe.

    A cette heure, l’AAD est en réel danger en France suite au courrier du Conseil. Et surtout suite à plus de 10 ans d’hypocrisie sur le sujet du montant des assurances. Désormais, les SF ne peuvent plus continuer ainsi. Le risque à court terme est de voir notre liberté de choix disparaître en même temps qu’elles prendront la décision d’arrêter purement et simplement l’accompagnement AAD.

    Nous, parents et SF, nous sommes mobilisés sur internet.
    Une pétition a déjà réuni plus de 20.000 signatures :
    .change.org/fr/p%C3%A9titions/d%C3%A9fendons-notre-droit-%C3%A0-accoucher-%C3%A0-domicile-avec-une-sage-femme

    Et nous organisons plus de 15 rassemblements dans toute la France samedi prochain, le 26/10. Plus de renseignements sur notre blog :
    http://choisirsonaccouchement.wordpress.com/actions-en-cours-2/rassemblements/

    Au-delà du choix personnel d’opter pour l’AAD ou non, c’est une de nos libertés individuelles qui est menacée. Tout le monde peut se battre pour elle !

  14. Merci pour cet article qui m’a fait du bien : je pense à accoucher à la maison, mais je n’ose pas franchir le pas….

    • J’ai accouché à domicile il y a 6 mois de mon premier bébé ce fût une expérience formidable, je me suis senti accompagné, comprise, aidé du début de ma grossesse jusqu’à la fin de mon accouchement et même au delà. Merci à ma sage femme et à toutes celles qui nous aident à donner vie à nos projets de naissance à domicile.

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