La famine se profile-t-elle vraiment ?

Rédigé par Elwina, le 1 Sep 2007, à 15 h 38 min

Selon Reuters à Genève, le réchauffement climatique commence à faire bouger les dirigeants. Les pays industrialisés sont convenus fin août 2007 d’envisager une réduction drastique des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020, afin de progresser vers la définition d’un pacte de lutte à long terme contre le réchauffement climatique.

Démographie et alimentation

L’Union européenne et les pays en développement souhaitaient une formulation plus ambitieuse. Les ministres de l’Écologie des pays concernés doivent se retrouver en décembre 2007 à Bali (Indonésie) pour lancer officiellement des négociations sur un nouveau traité de lutte contre le réchauffement climatique, attendu avant fin 2009.

La famine se profile dans le monde

L’expansion des zones désertiques et la dégradation des terres arables dues au réchauffement climatique vont créer dès la prochaine décennie des menaces importantes pour la satisfaction des besoins alimentaires de la population mondiale qui augmente fortement, avertit M. V. K. Sivakumar, chercheur à l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

« Devons-nous redouter la dégradation des terres ? Oui ! »

« Nous nourrissons aujourd’hui la population mondiale, qui compte 6,3 milliards de personnes, à partir de 11 % de la surface susceptible d’être exploitée pour une production alimentaire sérieuse., a expliqué un responsable du département agriculture de l’OMM, pour sensibiliser avant la conférence sur la désertification de septembre 2007 à Madrid.

« Pourra-t-on nourrir les 8,2 milliards prévus en 2020 si les terres cultivables sont moins nombreuses ? », a-t-il poursuivi, évoquant l’Afrique, l’Amérique latine et certaines zones d’Asie où la raréfaction des pluies et leur caractère moins prévisible seront les plus dommageables.

La dégradation des sols nuit à l’agriculture

La dégradation des sols, des précipitations en baisse et l’évaporation accrue compliquent à la fois l’irrigation et la production de l’énergie nécessaire aux engins agricoles. La croissance des surfaces de maïs ou de céréales pour produire des agro-carburants réduit encore plus les surfaces utilisées pour la nourriture .

desertDans certaines régions, la progression du désert et la salinité croissante de sols autrefois fertiles est déjà très avancée.

A terme, cette menace concernera les zones sèches d’Amériques latine, notamment au Brésil, l’un des géants de la scène agricole planétaire.
(Déserts stables, désertification forte !)

En Afrique, la variabilité croissante du climat va probablement raccourcir la période de production, en particulier dans les zones arides et semi-arides.

L’innovation et l’adaptation des pratiques agricoles afin de ménager les ressources sont d’autant plus nécessaires. Toutefois, le retour à la multiplicité des productions, au détriment de la monoculture intensive avec force engrais, peut également se révéler salutaire, a estimé le chercheur de l’OMM.

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La suite > quelques repères sur la famine et la nourriture

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5 commentaires Donnez votre avis
  1. Pour le Pape, plus on est nombreux sur Terre, plus on le sera au Paradis! Les anges, ça ne se reproduit pas…

  2. La population n’augmenterait pas à un rythme irrégulier, s’il n’était pas pratiqué par les laboratoires et la médecine l’archarnement thétapeutique sur certaines personnes étant déjà à l’état de légumes, et si dans d’autres pays, il était pratiqué la contraception, malgré l’avis du « Pape » qui ne se prive de rien, et qui n’élève pas les enfants d’autrui dans les pays en grande difficultés. Il est + que grand temps d’autoriser et même de conseiller les préservatifs, n’en déplaise à notre très « Saint-Père » !

  3. En ce qui concerne la famine, il y en aurait bcp – dans le monde, si les responsables de chaque pays ne gaspillait pas l’argent de leur peuple pour se faire construite des villas à des prix exhorbitants, (que même un ouvrier de notre pays ne pourrait s’offrir) dans les pays de l’Union Européenne, avec le consentement desdits pays, Il y aurait possibilité de nourrir la population de plusieurs pays dits pauvres avec cet argent détourné, et permettre d’éviter la malnutrition et les maladies contagieuses qui condamnent les êtres les + fragilisés !!!
    Et prenez celà pour vous, Messieurs les Gournerveurs !!!!

  4. En ce qui concerne l’eau, pourquoi n’est-il pas recueilli plus d’eau de pluie? celle-ci ne coûte rien et peut être utile à différentes fins. Pour donner à boire à des animaux de ferme ou de particuliers. C’est ce que je pratique depuis plusieurs années, et ainsi je fais des économies sur ma facture d’eau, et sur la consommation environnementale. Nombreuses sont les personnes qui pourraient en faire autant ! Le coût d’un récupérateur est amorti à très brève échéance !!!

  5. Au lieu de rejeter du poisson à la mer, ne serait-il pas préférable de le transformer en alimentation pour animaux sous forme de croquettes avec des légumes ? Ce serait plus équitable et moins de gaspillage !

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