223 fois moins de pesticides dans les fruits et légumes bio

Rédigé par Annabelle Kiéma, le 22 Dec 2011, à 16 h 48 min
223 fois moins de pesticides dans les fruits et légumes bio
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La question fait très régulièrement débat : le bio est-il vraiment meilleur pour la santé ? Pour l’association Générations Futures, la réponse est sans équivoque : les aliments non bio contiennent 223 fois plus de résidus de pesticides que les fruits et légumes bio.

Des pesticides au menu

L’association Générations Futures (ex MRCGF) qui a pour objet d’informer des dangers sanitaires liés aux pollutions notamment par les pesticides vient de relancer le débat. Mardi dernier, elle a publié les résultats de sa dernière étude portant sur la teneur en pesticides de 4 repas types (petit-déjeuner, déjeuner, goûter et dîner) en version bio et non bio.

Les résultats de l’étude

  • 0 résidu de pesticides dans les fruits et légumes bio contre 37 dans les fruits et légumes conventionnels (ce qui représente 27 molécules différentes)
  • 1 molécule en résidu trouvée dans 2 échantillons de pain à des doses très faibles en bio
  • 17 résidus de pesticides suspectés d’être cancérigènes ou perturbateurs endocriniens dans les produits non bio contre 1 seul détecté en bio

En conclusion, l’association a mis en exergue qu’il y a 223 fois moins de résidus de pesticides en moyenne dans les aliments bios que dans les aliments conventionnels.

Les enfants surexposés aux pesticides

En 2010 déjà, Générations Futures avait mené une expérience grandeur nature : les membres de l’association se sont procuré des aliments non bio en grande surface afin d’élaborer 4 repas et un encas destinés à des enfants d’une dizaine d’années. Cette dernière a démontré qu’un enfant était susceptible d’absorber 128 résidus chimiques dont 17 substances reconnues comme étant cancérigènes et/ou perturbateurs endocriniens.

L’alimentation saine devient l’une des principales préoccupations des Français. Ils sont 80 %(1) à s’inquiéter de la forte présence de pesticides dans leur assiette.

Qu’en pensez-vous : consommez-vous bio au quotidien ?


Source : Pesticides dans les aliments : analyses comparées d’aliments conventionnels et bios – menus toxiques.fr

(1)80 % des Français sont inquiets des résidus de pesticides présents dans les fruits, les légumes ou les céréales selon l’ Eurobaromètre 354 Food related risk de Nov. 2010

 

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Je fais partie de ce qu’on appelle désormais les « slasheurs » : je suis rédactrice / sophrologue / et j’enseigne le français comme langue...

13 commentaires Donnez votre avis
  1. Je consomme bio depuis 2 ans sans avoir forcément de gros moyen. En allant chez Biocoop vous trouvez un rayon de céréales, légumineuses,(farines pour certains) bio qui permet de les payer moins cher. On peut faire des économies en diminuant sa consommation de viande et en cuisinant soi-même. Avec toutes les études maintenant on sait que les pesticides sont néfastes pour la santé. De plus consommer bio c’est l’occasion de découvrir de nouveaux aliments et de nouvelles saveurs.

  2. Etant responsable qualité en restauration collective, nous avons une demande de plus en plus importante des clients concernant des repas bio, du fait de la politique des élus locaux, la pression des parents d’élève ou l’obligation par le grenelle de l’environnement.

    Après discussion avec le responsable des achats, les prix des denrées bio sont encore trop élevés. Je suis d’accord avec lui sur ce point. Un caddy bio reste bien plus cher qu’un caddy traditionnel.

    Par contre je ne suis pas d’accord avec lui quand il dit que le bio n’est pas une solution sur le long terme car nous sommes de plus en plus et il y a moins de rendements (avis que partage nos fournisseurs..tiens donc).

    Mais quand on voit la quantité de denrées jetée à la poubelle des particuliers mais surtout de la grande distribution, je pense que l’on pourrait nourir facilement 200 000 000 de personnes. Alors pourquoi ne pourrait-on pas produire bio pour nourrir « seulement » 65 000 000 de personnes ?

    Perso, quand je fais mon potager, tout pousse très bien et sans produit chimique. Mais il faut être plus attentif !

  3. J’aimerais pouvoir consommer des fruits et légumes bio, seulement je ne suis pas d’accord sur le fait que les différences de prix soient réduites… La différence de prix est importante ! Pourriez vous m’indiquer où vous acheter des fruits/légumes bio à prix quasi identiques aux fruits/légumes non bio??

    • Paysans.fr

      Le bio accessible et a considérablement réduit son écart avec les prix des légumes vendus en grande distribution. Il faut juste s’informer et lire en tapant « légumes bio » sur Google.

  4. Je suis tout à fait d’accord avec Mireille Treiber. La différence de prix entre les produits frais bio et non bio retrécit de plus en plus! Apprenez à cuisiner bio en utilisant des céréales bio et des légumineuses (3/4 et 1/4) vous verrez que vous ne dépenserez pas plus, au contraire! La cusine bio est drôlement économique lorsque l’on acquiert une bonne pratique.
    D’autre part, acheter bio c’est faire travailler nos agriculteurs qui font l’effort de bien nous nourrir et comme le dit Mireille, il faut encourager et développer cette agriculture.
    Joyeuse fin d’année et mes meilleurs voeux à tous
    Danielle

  5. plus on conssomme bio et plus les prix descendront ; mais donner du bio a ses enfants cela me parait tellement logique que j’ai encore beaucoup de mal a comprendre les gens qui ne sont pas sensibilisé a ce mode de production respectueux de l’environnement , peut etre faudrait il qu’ils voient dans les campagnes de leur propres yeux la cadence d’épendage de produits neuro toxiques avec des tètes de mort collées sur les bidons pour enfin réaliser qu’il faut consommer plus inteligemment

    • complètement d’accord avec vous : Pour ma part je m’acharne à faire comprendre ça à mon entourage qui me prend pour une illuminée

  6. Manger bio n’est pas une mode, mais un choix de manger mieux, comme avant. C’est sûr que cela demande plus de cuisine, pour nous qui n’aimions pas cela. Quel plaisir de retrouver des aliments qui ont du goût, et de bons plats fait maison. Le « hic », nous vivons dans une région rurale et le comble est que le bio est assez rare ou très cher.

  7. ……..il est bien et tres dans le vent de faire l’apologie du bio…mais je crois que de nombreux citadins devront faire un retour a la terre pour fournir leurs concitoyens en bio….mais alors là,je doute je doute……beaucoup de paroles en l’air …

  8. Je consomme journellement des aliments BIO. Une constatation : la marge de prix entre les aliments BIO et non BIO diminue. Je le vérifie chaque jour. Il faut aller au marché de préférence pour les légumes et fruits, il y a souvent des bancs BIO où d’ailleurs on fait de plus en plus la queue … ET IL N’Y A PAS QUE DES « BOBOS » ce qui est l’argument trop souvent avancé. je suis moi-même retraitée avec un salaire médian (comme on dit) et je vois des mères de famille qui n’ont franchement pas l’air de « rouler sur l’or ». C’est en achetant de plus en plus BIO qu’on fera bouger les lignes. Je rappelle qu’il y a moins de 3 % de culture BIO en France (ce qui d’ailleurs oblige les BIOCOOP par exemple à se fournir en Italie ou Espagne …).
    JOYEUX NOEL A TOUS !! profitez de qq jours de congés pour aller au marché !!

  9. Pour ma part j’achète BIO, chaque semaine par l’intermédiaire d’une AMAP, avec un agriculteur disons local (50 kms). Avec cette AMAP, nous cherchons d’autres produits locaux à acheter, une fois par mois, comme la viande bio, les oeufs bio, les fromages bio…
    Pour le reste j’essaie au maximum d’acheter bio dans un magasin « style biocoop » et je n’achète rien en plat préparé…
    Je signale que je dépense moins en mangeant bio qu’en mangeant non bio.
    Ma santé s’en ressent, je m’en suis aperçue au fil du temps…
    au niveau du goût des aliments, il n’y a pas photo…

  10. Bonjour,
    De 19 à 40 ans j’ai mangé beaucoup de pastille renies. La cause ?
    L’eau du robinet en était le cause. Puis ayant moins de brûlures d’estomac, j’ai remarqué que d’autres produits me faisaient aussi mal,exemple les poireaux.
    Un copain jardinier m’en a offert, pas de brûlures ? Donc depuis je mange que les bios.
    Ma femme avec une copine sont allées dans une cueillette ramasser des fruits et légumes. Des potimarons m’on donnésdes brûlures avec les poireaux.
    J’ai fini par prendre que du bio pour le frais, je ne mange plus de produits transformés qui m’apportent les mêmes douleurs.
    Donc maintenant il est rare que mon estomac me fait souffrir.
    Quand par hazard chez moi où des ami(e)s, j’ai des brûlures, je sais de suite la cause : Le café à l’eau du robinet, un légume ou fruit avec trop de pesticide ou insecticide.

  11. il faut toujours faire la part des choses entre consommer bio et l’origine planétaire du produit acheté, son parcours, son circuit de distribution….Par exemple, j’achète mes légumes bio au marhé du Jeudi parce que c’est un marchand à part entière. Je suppose toutefois que ses litchis(savoureux au demeurant) ne viennent pas de la porte à côté. Mais j’ai l’impression de favoriser ainsi l’économie locale plus un bon aliment pour nous. Dans la balance éthique, ça me parait équilibré.

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